Extrait de Dédale Vers l’Empyrée -- Votre note ?


Extrait de Dédale Vers l’Empyrée

Cédric Desseaux
jeudi 6 mai 2010
par Didier Giraud
popularité : 9%

Résumé officiel (dernière de couverture) : Le Malaise foudroie sur Terre. Les survivants s’organisent comme ils le peuvent, se comptent dans l’angoisse sans savoir si demain les rassemblera encore. Epidémie de déprime, suicides, multiplication des internements psychiatriques... De toute façon, quand est survenu le "décembre noir", tout le monde a su qu’il était bien trop tard. Mais c’était sans compter sur l’Organisation, le pouvoir en place, qui déporte et expérimente : il fabrique l’homme de demain. Depuis une communauté d’insurgés s’organise une fuite éperdue. En rédemption, Vernon embarque Léa, Gianlucca et les mômes trafiqués, au péril de leurs vies, pour découvrir la vérité...

– Vous avez été compris, mon Commandant.
– Tenez-vous à votre grade de sous-merde ?
– J’y tiens, mon Commandant. Sa perte signifierait une mauvaise gestion des éléments sur le plateau de la part de notre Colonel. Ce serait inadmissible.
– Très bien, Sergent, se radoucit le gradé. Vous avez l’air con, mais vous rentrez vivant de mission. Avec l’enfant kidnappé… et son ravisseur, pour couronner le tout.
Il secoue le menton en direction de Clémence et son compagnon.
– Les complices, mon Commandant, annonce Vernon. Ils ont tenté d’assurer la fuite de notre homme par les hauteurs.
– Sacré Durando ! On voulait s’offrir des vacances ? Petite randonnée aux Sept-Laux ? Parti chercher la cachenaille auprès des dernières marmottes ?
Il ouvre la portière sans prévenir. Alain s’affale, le buste tout entier plié vers l’extérieur. Léa le rattrape par réflexe. Le gradé grogne :
– Qui vous a demandé de bouger, Caporale ?
– L’homme est sérieusement blessé, mon Commandant !
– Alors rompez ! Un véhicule officiel vous attend à l’entrée de l’autoroute. Vingt heures que je planque, merde ! Heureux de constater que tout cela se termine. Repos, Sergent…
Le commandant s’enfonce dans la nuit, immédiatement suivi de ses hommes. Vernon rentre dans la voiture en expirant bruyamment d’aise. Léa redémarre. Le véhicule militaire les dépasse en vrombissant.
Déconcertée, Léa s’étonne de la tournure des évènements. Alain conseille :
– Roulez plus vite, Léa. Faites en sorte de ne jamais les perdre de vue. Ils sont devant pour éclairer.
– Éclairer ?
– Pour vous éviter une éventuelle embuscade. D’autres escortes attendent peut-être plus loin. Si vous traînez, ils feront demi-tour. Léa accélère. Elle n’aura jamais été aussi ravie de suivre des militaires.
– Question, lâche Gianlucca. Pourquoi s’emmerdent-ils à planquer aux sorties d’Allevard alors qu’il aurait été plus facile d’attendre dans le village ?
– Cela ne les aurait pas aidés, répond Alain. Ils sont tellement aimés dans la communauté que j’aurais été averti de leur présence sur-le-champ. J’aurais alors favorisé ma fuite par la montagne. Ils n’étaient pas sûrs de me revoir un jour. Ils auraient encore attendu un jour ou deux, voilà tout. Nous aurions peut-être dû patienter quelques jours de plus à Allevard.
– Vos supérieurs sont-ils tous aussi aimables ? Ironise Léa.



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