Le Fantastique au cinéma. Qu’est-ce que c’est ? -- Votre note ?
19 votes


Le Fantastique au cinéma. Qu’est-ce que c’est ?

jeudi 24 février 2011
par Laurence Verdier
popularité : 5%

Depuis plus de quatre ans, les Mondes Etranges explorent le Fantastique sous divers supports : cinématographique, littéraire, bande-dessinée voire même musical. Comment définir en 2011 un genre aussi flou que récupéré, mais que nous aimons toujours autant ?

A lui tout seul, le genre fantastique représente plus de la moitié du chiffre d’affaires de la production cinématographique actuelle, alors qu’en 1970 le cinéma fantastique ne représentait que 5% du chiffre d’affaire de l’industrie cinématographique américaine (1).

PNG - 835.5 ko

Mais qu’est-ce que le Fantastique au cinéma ?

PNG - 129.5 ko

Petite définition : L’environnement naturel et social ordinaires où nous nous situons vous et moi (enfin j’espère pour vous) se trouve confronté à des phénomènes non rationnels. Des créatures du folklore ou des objets interviennent dans le quotidien de personnages eux bien ancrés dans la réalité : fantômes, loup-garou, mutants, maisons hantées, miracles, extraterrestres, sorcières et autres incubes. Ces phénomènes non naturels sont soit acceptés ou soit combattus par les personnages.

Sans remonter aux prémices du cinéma, le genre Fantastique a été très vite un sujet de prédilection pour beaucoup de réalisateurs.

L’audacieux Cabinet du docteur Caligari en 1920 de Robert Wiene frappe encore de nos jours par l’étrangeté de la mise en scène et des décors.

Norman Mc Leod réalisa déjà en 1933 une version filmée du roman d’ Alice in Wonderland, qui était en fait une adaptation du roman victorien : De l’autre côté du miroir.

Au cœur de la nuit (1945) a été réalisé par trois réalisateurs britanniques et le réalisateur brésilien surréaliste Alberto Cavalcanti. Il reste l’un des films britanniques les plus connus.

L’un des premiers films à évoquer les phénomènes d’apparitions de fantômes fut L’Aventure de madame Muir en 1947 de Joseph Mankiewicz, puis la trilogie Ring du japonais Hideo Nakata inspirée des Yurei Eiga insuffle aux films "grand spectacle américain" des années 80 (Ghostbusters, Candyman, etc…) un retour inespéré au discernement.

Le film Les Aventures fantastiques du baron de Münchhausen de Josef von Baky en 1943 est une formidable adaptation des récits imaginaires d’un vrai baron allemand. Tourné en Agfacolor et en deux ans, ce fut une prouesse pour l’époque aussi technique qu’historique.

En 1946 La Belle et la Bête de Jean Cocteau reste encore de nos jours un magnifique conte de fée filmé qui a inspiré beaucoup de grands réalisateurs dont Ingmar Bergman.

La Bête aux cinq doigts, toujours en 1946, de Robert Florey fut l’un des premiers films d’horreur de l’histoire du cinéma, teinté toutefois de moments humoristiques, car la Warner Bros à l’époque ne croyait pas encore à l’impact populaire d’un film entièrement axé sur le Fantastique.

Le Labyrinthe de Pan du mexicain Guillermo Del Toro en 2006 évoque le conte de fée destinée aux adultes, tandis que le métaphorique Cube en 1997 du très inégal réalisateur Vincenzo Natali, fait entrer le cinéma d’horreur indépendant dans les milieux branchés.

Frankenstein en 1931 a sans doute influencé à lui tout seul presque tout le cinéma fantastique et reste bouleversant encore de nos jours.

L’Echelle de Jacob du réalisateur Adrian Lyne en 1990, annonce une nouvelle approche des phénomènes inexpliqués : le Twist final (le film nécessite une seconde lecture pour comprendre la trame réelle). Le Sixième Sens, Mulholland Drive, Les Autres ont recours à ce procédé assez récent au cinéma.

La Charrette fantôme en 1939 du réalisateur français Julien Duvivier transporte les spectateurs dans une tourmente reflétant le contexte politique de l’époque, dans un réalisme sombre se mélangeant au surnaturel.

Le très industriel et surréaliste Eraserhead de David Lynch en 1976 restera à jamais gravé dans la mémoire de ceux qui l’ont vu. En 1957, le français Jacques Tourneur réalise pour la Columbia Rendez-vous avec la peur. Profondément mystique, Jacques Tourneur, persuadé qu’il existe des mondes parallèles, obtiendra l’autorisation de tourner sur le site de Stonehenge, accentuant l’ambiance réaliste de son film fantastique.

Roger Vadim, Louis Malle et Federico Fellini réalisent Histoires Extraordinaires en 1968, regroupant ainsi trois nouvelles de différents recueils du poète et romancier Edgar Allan Poe, lui-même à l’origine du genre Fantastique.

L’Alliance (1971) du réalisateur français Christian De Chalonge est un film fantastique plutôt méconnu qui pourtant mérite d’être évoqué sur ce site comme l’a fait le docteur Furter pour Malevil.

Tant de films restent à évoquer dans ce petit inventaire comme la fresque fantastique en quatre parties du réalisateur japonais Masaki Kobayashi, Kwaïdan, inspiré de quatre contes fantastiques de l’écrivain Lafcadio Hearn.

Dans la peau de John Malkovich est un film insolite de 1999 du réalisateur déjanté Spike Jonze, quant au film visionnaire de fritz Lang Metropolis (1921) celui-ci reste la référence avec Blade Runner de Ridley Scott dans la représentation de la Science-fiction au cinéma (2). En 1982, Litan fut la contribution de Jean-Pierre Mocky au cinéma fantastique français, tout comme Luc Besson se décida, un an après, à faire de l’Anticipation à la française avec son Dernier Combat. Pour ma part, je vous conseille plutôt La Jetée de Chris Marker (1962) chroniqué ici même sur les Mondes Etranges.

Dans La Maison du diable (The Hauting, 1963) Robert Wise réussit à instaurer, grâce à une réalisation basée sur la suggestion, un climat oppressant pendant tout le film.

Avec Le Masque du démon en 1960, l’italien Mario Bava donne une belle évocation du vampirisme au cinéma. L’Exorciste de William Friedkin en 1973 fait grimper le cinéma d’Epouvante sur les premières marches de l‘industrie cinématographique pour ne plus les quitter.

Nosferatu, le Vampire en 1922 est l’adaptation cinématographique du Dracula de l’écrivain Bram Stocker par le réalisateur expressionniste allemand F.W Murnau. Il reste l’un des films les plus terrifiants que j’ai pu voir adolescente, sans doute grâce (à cause ?) de l’acteur, certes, mais aussi l’utilisation de décors naturels, à la différence des autres films de l’école expressionniste. La version de Werner Herzog en 1979 est un bel hommage à Murnau.

Peau D’Ane est un film fantastique français de Jacques Demy réalisé en 1970. Libre adaptation « en-chantée » du conte de Charles Perrault, il illumine toujours autant les soirées télévisées de fin d’année, tandis que Terry Gilliam entonne avec Brazil en 1985 un chant du monde cloisonné dans un cauchemar Kafkaïen !

PNG - 408.5 ko

Tant de films fantastiques marquants… qui n’ont pas encore été évoqués. Je vous laisse donc compléter cette petite liste non exhaustive, chers amis de l’Etrange, avec vos propres références. En attendant votre propre liste, je vous invite à continuer ce petit inventaire cinématographique en présentant les catégories qui composent tout le cinéma fantastique.

La Fantasy (Le Merveilleux) :

Petite définition : dans un monde imaginaire, des personnages se trouvent en présence de phénomènes non naturels mais acceptés.

Bien sûr quand on évoque la Fantasy (l’Héroïc-Fantasy) au cinéma, on pense aussitôt à la saga du Seigneur des Anneaux de Peter Jackson, mais le cinéma du Merveilleux a rencontré ses adeptes bien avant 2001. N’oublions pas le rugueux Conan le Barbare de John Milius en 1981, puis L’Epée Sauvage d’Albert Pyun en 1982, mais aussi le superbe Dark Crystal de Jim Henson toujours en 1982 (très bon cru cette année 1982 !). Pour cette ébauche de liste des films de Fantasy, il faut bien sûr citer le musical Magicien d’Oz de Victor Fleming tournée en 1939. Ridley Scott, lui-aussi, et bien avant de se jeter dans la fosse aux lions, s’est essayé avec succès à mettre en image une sublime légende (3).

PNG - 1.2 Mo

L’ Etrange (l’Insolite) :

Petite définition : l’environnement réel se trouve confronté à des phénomènes différents et inattendus mais possibles.

J’ai déjà évoqué plus haut Eraserhead. Il faudrait citer tous les films du grand artiste David Lynch, car toute son œuvre est si étrange et dérangeante. Je vous invite donc à consulter son site au plus vite. Freaks (1932) de Tod Browning est une œuvre unique, elle-aussi étrange et dérangeante et La Nuit du chasseur (1955) de Charles Laughton est à la fois un conte fantastique et un film noir. Une œuvre unique là-aussi, mais qui n’a malheureusement pas rencontré son public. Le Locataire de Roman Polanski, mais aussi tout le cinéma de Luis Buñuel (Un chien andalou, l’Age d’or), celui du baroque federico Fellini (Boccace 70) et d’Alejandro Jodorowski (La Montagne Sacrée, Santa Sangre) représentent bien le cinéma de l’Etrange ou Surréaliste, l’œuvre de Roland Topor ayant largement influencé certains de ces réalisateurs.

PNG - 223.5 ko

La Science-Fiction (l’Anticipation) :

Petite définition : le monde réel (ou le futur du monde réel) subit l’intervention d’un phénomène intelligent ou se modifie à cause de la transgression par l’homme (expériences scientifiques).

Bien sûr, il existe des sous-genres dans chacune des catégories évoquées. La Science-Fiction comprend, en plus de l’Anticipation (La Possibilité d’une île, Alphaville : un film à la croisée de l’anticipation et du polar), le Space-Opéra (et ses légendaires Star Wars), le Cyberpunk : Vidéodrome, Tetsuo, Matrix, Stange Days, Minority Report, le Post-Apocalyptique comme Soleil Vert, les Mad Max ou plus récemment 28 jours plus tard, mais aussi le Pré-Apocalyptique (Les Fils de l’homme). Le Voyage dans le temps est aussi un sous-genre de la Science-Fiction au cinéma. Le film plus représentatif du genre étant l’adaptation du roman de H.G Wells The Time Machine en 1960 de George Pal. Mais n’oublions pas bien sûr Donnie Darko !

PNG - 157.7 ko

L’horreur (l’Epouvante, le Gore) :

Petite définition : dans le monde réel ou imaginaire des phénomènes non rationnels inspirent la peur, voir la terreur.

Massacre à la tronçonneuse n’est pas un film d’horreur ! J’attends vos réactions… Mais continuons chers amis de l’étrange .

Il y a énormément de films d’horreurs. Les plus représentatifs sont peut-être Psycho d’Alfred Hitchcock en 1960. Les films de Wes Craven ont marqué le cinéma d’horreur dans les années 80 (les Griffes de la Nuit), la série des Saw a, elle, marqué le cinéma d’horreur des années 2000. Mais, déjà dans les années 50/60 les films de la Hammer fournissaient aux amateurs d’hémoglobine leurs premiers frissons cinématographiques, puis peu à peu le Gore a commencé à éclabousser les écrans de cinéma avec Blood Feast et 2000 Maniacs de H.G Lewis, ensuite Cannibal Holocaust de Ruggero Deodato en 1980 a choqué au point d’être longtemps censuré. La Horde de Yannick Dahan est la contribution française au cinéma d’horreur ces dernières années, mais déjà dans le film d’Abel Gance J’Accuse de 1930 on peut voir les premiers zombies du cinéma ! Le film d’horreur le plus efficace et le plus réussi reste sans doute The Thing de John Carpenter en 1982.

PNG - 285.8 ko

Le but de ce petit inventaire n’étant pas de coller des étiquettes à chacun des films évoqués. Le Fantastique, nous l’avons compris, est un genre bien plus vaste qu’il n’y parait. C’est pourquoi nous retrouvons sur les Mondes Etranges aussi bien la critique de Black Swan, mais aussi de Blade Trinity, Un Jour sans Fin par notre ami Joe Black ou Dogma par notre Capitaine. Peu de films peuvent être rangés dans une catégorie à part entière. Un film fantastique peut se révéler à la fois de l’étrange et de l’Horreur (Freaks, Au-delà du réel, Peeping Tom, Shining), mais il y aura toujours un élément récurent qui le distinguera d’un film fantastique parmi tous les autres. Ainsi on aura toujours la possibilité de qualifier une œuvre dans son intégralité.

PNG - 700.5 ko

A vous, si le cœur vous en dit, de compléter ces catégories ou d’en ajouter.

PNG - 256.9 ko


(1) Avec l’aimable participation de l’agent comptable du dr frankNfurter.

(2) A voir dans la version définitive diffusée sur Arte en février 2010 (et surtout pas dans celle de Giorgio Moroder, même si grâce à lui, des plans inédits du film ont été retrouvés).

(3) J’évoque bien sûr le film Legend.



Commentaires  (fermé)

Logo de Joe Black
mardi 1er mars 2011 à 20h09, par  Joe Black

En fait tout est dans la notion de "rationnel/irrationnel"... c’est vrai qu’en voyant certains faits divers "bien réels", Massacre à la tronçonneuse passe pour la Petite maison dans la prairie... puis comme ce film date un peu, les codes du genre ayant évolué notre regard a inévitablement changé aussi...
Je ne connais pas du tout "Henry, portrait d’un serial killer" mais il a l’air dramatiquement réaliste dans la lignée d’un vrai "cinéma vérité" comme tu dis...

Je ne suis pas fan de ce genre "trop réaliste", pour moi le meilleur cinéma d’horreur doit surtout savoir garder une bonne part de "fantastique" et créer une "ambiance"... mes références sont plutôt dans les plus grands monstres de cinéma (Alien, Prédator, Jeepers Creepers...) ou dans des films à "ambiance" comme Angel Heart, l’Antre de la folie, Silent Hill ou The Signal... liste non exhaustive ! ;-)
Dans le rayon "Horreur/tueur en série/fantastique" par contre, je me dois de faire ici la pub d’un super film, une perle originale et intelligente, injustement méconnu, et magistralement bien traité en plus par notre vénérable webmaster bien aimé sur ce site (petit cirage de pompes au passage ! ;-)) : Emprise (celui de Bill Paxton sorti en 2001)
Mais c’est vrai que les films ci-dessus sont plus des mariages de genres : "Horreur/SF", "Epouvante/etrange", "Gore/Apocalyptique" etc... pas évident de vraiment "trancher", ca recoupe parfaitement ton dernier paragraphe ! ;-)

Logo de Laurence
lundi 28 février 2011 à 14h49, par  Laurence

Ton commentaire, cher Joe Black, complète à merveille mon modeste inventaire. Il est certain que les films d’animation, les Mangas ont fait évoluer le genre Fantastique vers d’autres sphères. J’ai commencé cette évocation du Fantastique au cinéma avec des catégories plutôt "classiques". Il faut bien sûr compléter cette première ébauche, c’est pourquoi j’invite tous les lecteurs de l’Etrange à donner leur avis sur ce vaste sujet.

Quant à "classer" le film de Tobe Hooper, Massacre à la Tronçonneuse, dans la catégorie film d’horreur, j’avoue que je n’y arrive pas. Comme La dernière Maison sur la gauche de Wes Craven, "Massacre" est plutôt "l’ancêtre" du film d’horreur tel que nous le connaissons à l’heure actuelle. Les deux films ont amené le cinéma vérité aux portes de l’horreur en suggérant plutôt qu’en montrant une réalité morbide d’une société "monstrueuse" longtemps refoulée puis dénoncée.
Plus tard, Henry, Portrait d’un tueur en série de John Mac Naughton reprendra cet aspect réaliste et documentaire en filmant avec là-aussi une image granuleuse (16mm) comme le fit Tobe Hooper.
Mais chacun a son propre "ressenti" en regardant une oeuvre cinématographique ou autre. Qui n’a pas eu l’impression d’avoir "vu" le bébé dans le film de Roman Polanski "Rosemary’s Baby" ?

Logo de Joe Black
samedi 26 février 2011 à 13h09, par  Joe Black

Tout d’abord merci Laurence pour cet article vraiment complet qui sert à la fois un petit peu de base et de boussole aux visiteurs (débutants comme confirmés) et qui manquait vraiment jusqu’à présent aux Mondes Etranges ! (on parlait souvent avec Didier d’avoir des articles "généraux encyclopédiques" sur les gros thèmes : fantastique, la SF et les sous genres etc...)

Bizarrement, à la question "qu’est ce que le fantastique au cinéma ?", je parlerais surtout de l’influence du dessin sur le genre ! C’est vrai, par le dessin, tout est "magique", on ne souffre d’aucune limitation, c’est un peu l’ancêtre des effets spéciaux numériques, souvent par le dessin on a assisté à de vrais chefs d’oeuvre tant surtout dans la "réalisation" mais aussi grâce à une vraie inventivité dans les scénarios qui pouvait justement plus facilement exprimer un univers "merveilleux" (au sens large) par le dessin (c’est un peu une forme de cercle vertueux, les 2 s’enrichissant mutuellement)...

Les comics ont "démocratisé" un peu le genre aux yeux du grand public, puis il y a eu des OVNI cinématographiques comme notamment l’oeuvre d’animation que tu as traité sur le site, Planète Sauvage... En passant, ce film est il adaptable avec de vrais acteurs meme encore aujourd’hui avec les effets speciaux modernes ? personnellement j’en doute... et quand bien même on pourrait réaliser une adaptation fidèle par exemple en croisant des acteurs avec la 3D (puisque c’est la mode...), encore faudrait il qu’il y ait un réel bénéfice artistique à le faire... et là je ne vois pas trop l’intérêt ;

Puis, si on peut dire, le genre a completement explosé avec les mangas depuis les années 80-90, d’ailleurs une mine d’or qui est loin d’avoir tari... les codes du genre ont éclaté, l’inventivité a décuplé, c’est d’ailleurs une évolution permanente pleine de surprises dont une des plus évidentes et le brassage qui s’organise avec le "vrai" cinéma (notamment américains)...

D’ailleurs, un dernier point, en re-regardant les différentes illustrations de cet article (et on ne s’est pas concerté), à mes yeux elles ont presque toutes quelque chose de "graphique" voir un rapport direct avec le dessin...

Alors cette vision un peu "idyllique" du dessin et du fantastique est peut etre réductrice de ma part (je suis un fan du dessin donc pas forcement tres objectif), ou simplement "symptomatique" de ma "génération manga" je ne sais pas... enfin, j’en profite en tous cas pour faire le teasing d’un de mes prochains articles à venir sur la thématique des mangas ! hihi ;-)
Bon week end à toi ainsi qu’à tous les étrangeaunotes de France, du monde et de l’univers ! (mais si mais si, les extraterrestres ont droit d’être en week end aussi !!!! ;-))

PS : pourquoi tu ne classes pas Massacre à la tronçonneuse en horreur ? parce que ce sont des phénomènes "rationnels" ?

Logo de Gulzar Joby
samedi 26 février 2011 à 10h31, par  Gulzar Joby

l’article a atteint son but ! on a envie de revoir ou découvrir les films que tu évoques !

Navigation

Mots-clés de l'article

Articles de la rubrique

Agenda

<<

2024

>>

<<

Avril

>>

Aujourd'hui

LuMaMeJeVeSaDi
1234567
891011121314
15161718192021
22232425262728
293012345
Aucun évènement à venir les 6 prochains mois

publicite