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Extrait de Hodock

DAF
mardi 21 septembre 2010
par Didier Giraud
popularité : 7%

Résumé officiel du roman (quatrième de couverture) : L’été de ses 16 ans, Alycia Thomson, une adolescente menant une vie des plus ordinaires, par pour l’Idaho rencontrer ses tantes. C’est avec elles qu’elle vivra désormais.
Rapidement, l’étrangeté de sa famille et des habitants des lieux l’interpellent : que lui cachent ses tantes derrière ces propos ambigus et ces regards équivoques ? Pourquoi son cousin lui est-il si hostile ? Que se cache-t-il derrière la porte verrouillée du grenier ? Que lui cachent ses camarades de classe sur elle mais qu’elle-même ignore ?
Elle découvre alors qu’elle est dotée de capacités extraordinaires. Elle réalise aussi qu’elle est à l’origine d’événements des plus mystérieux. Un monde dépassant ses rêves et ses cauchemars s’ouvre à elle : la planète Mysteria.

+

– Tu es sûr de vouloir partir ce soir ? demanda Alycia, jetant un œil au sinistre paysage derrière elle.

– Le plus tôt tu seras seule, le plus tôt tu apprendras à vivre avec tes tantes et ton cousin. Si je reste, tu seras tentée de ne pas faire d’efforts pour te rapprocher d’eux, décréta son père, ce sur quoi Alycia ne revint pas même si elle ne partageait pas cette opinion.

– Tu vas me manquer, Papa, lâcha-t-elle, sans réfléchir.

– Tu vas me manquer aussi, Al, murmura son père, tapotant la tête de sa fille avec tendresse, les yeux subitement embués. Mais c’est mieux ainsi, n’est-ce pas ?

– Vivre au pays des kangourous ? Je sais pas, c’est peut-être pas si mal… plaisanta-t-elle avant de se raviser devant la mine rembrunie de son père. Non, je ne suis pas sérieuse ! Tu as raison, c’est pas le moment de quitter le pays, j’ai un diplôme à obtenir dans trois ans, moi !

– Exactement, confirma son père, au moment où la porte s’ouvrit sur une ravissante trentenaire aux grands yeux verts et aux longs cheveux bruns.

– Bonsoir ! s’exclama-t-elle en ouvrant un bras vers l’intérieur du manoir pour les inviter à entrer.

– Bonsoir, fit Alycia d’une petite voix qu’elle ne se connaissait pas.

– Le voyage s’est bien passé, Kennet ? demanda-t-elle à Mr Thomson, avant de refermer la porte derrière lui.

– Très bien. Très long, mais très bien, assura-t-il, affichant un grand sourire.

– Hey, Ken ! cria une voix féminine au bout de la pièce, qui se révéla bientôt appartenir à une jeune femme aux cheveux auburn drapés d’un foulard, et au style un peu grunge.

– Je pensais t’avoir dit de ne pas m’appeler comme ça ? la corrigea le père d’Alycia, sans se défaire de son sourire.

– Mais on sait tous qu’en fait, tu adores ! Hein ? fit-elle, adressant un clin d’œil à sa nièce.

– Alors, Alycia, la ville te plaît ? s’enquit Mary-Flower Thomson, rejetant derrière ses épaules ses longs cheveux bruns.

– Hum… sincèrement ? demanda Alycia, s’attirant aussitôt une mine réprobatrice de son père. Euh, pour être honnête, je n’ai pas vu grand-chose, on est venus ici directement, donc… mais ça à l’air… chouette ? hasarda Alycia, incapable de dire si elle avait été crédible ou non, mais satisfaite de constater que les traits de son père s’étaient détendus.

– Bon, venez donc dans le salon, on ne va pas rester plantés dans le couloir, hein ? Et donnez-moi vos manteaux, vous êtes trempés.

– Ben c’est qu’il pleut des lianes dehors ! ne put retenir Alycia.

– Oui, et je suis obligée de vous dire que cela fait des semaines que ça dure, annonça Mary-Flower en prenant le manteau de son frère et de sa nièce. C’est bien triste, en plein été !

– Ah ça oui… murmura Alycia, dont le sourire enthousiaste et légèrement artificiel s’était transformé en renfrognement authentique.

– Enfin, ça ne devrait plus durer. Et sinon, Ken, tu restes avec nous ce soir, alors ? enchaîna Audrey, qu’Alycia trouvait vraiment étrange dans ce décor propre et classique avec son jean déchiré, ses baskets en tissu à moitié disloquées et ses cheveux sales attachés on ne savait trop comment.

– Non, je vais repartir ce soir. Il faut que je m’occupe des derniers détails de notre déménagement et je suis attendu à Canberra demain, je ne peux vraiment pas traîner.

– Bon, dans ce cas… en tout cas, tu vas être vraiment fatigué avec toutes ses heures de volati… de vol, fit Audrey, qui reçut un regard réprobateur de sa sœur.




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