Joël Teixeira vous offre une saga de SF en téléchargement !
La bio de Joël, selon Joël lui-même : "J’ai près de cinquante ans. Je vis en France depuis l’âge de 8 ans. Je suis né dans un petit village de la péninsule ibérique, au Nord du Portugal. Je ne parlais pas un mot de français en arrivant. En primaire, j’ai passé deux ou trois mois en CP le temps d’apprendre les rudiments de la langue. Puis, passé direnctement en CE1, je devais encore avoir des lacunes à ce niveau, car la maîtresse que j’avais alors, m’a confié quelques livres de poésie d’auteurs classiques. Résultat : j’avais le premier prix de français à l’issue de l’année scolaire et je parlais à mes camarades un jargon étrange ; mélange de poésie et d’argot... Je n’ai pas eu un cursus scolaire prolongé faute de moyens financiers et peut-être, histoire de moeurs.... A 18 ans j’ai occupé mon premier emploi. Je suis à l’heure actuellle dans le domaine de l’informatique, autodidacte dans bien des domaines. Ma passsion de l’écriture n’est pas récente, mais l’idée d’écrire un premier roman date d’il y a environ 6 ans, encouragé que j’ai été par ceux qui lisaient des petits scénarios que j’écrivais sur des forums de jeux."
EXTRAIT 3
L’espace devint flou pendant un instant, il ressentit une sorte de nausée, et s’aperçut que les étoiles avaient repris leur place dans le paysage.
— Merci de m’avoir prévenu ! -dit-il en s’efforçant de cacher son malaise.
— De rien mon ami ! J’ai voulu éviter à l’équipage une angoisse inutile. Regarde l’heure sur l’écran de contrôle.
— Tu as un humour de plus en plus terrien. Je ne sais pas si tu y gagnes.
— Ne t’inquiète pas Joe, je m’en sortirai !
Cependant, il avait regardé la date affichée sur l’écran et à son grand étonnement, constata qu’il s’était écoulé 2 jours 3 heures et 15 minutes. Le rire amusé de son amie résonna au fond de sa tête.
— Crois-moi Joe ! Dans quelques sauts tu ne feras plus attention. Regarde dehors !
Aussitôt, son regard fut attiré par la planète géante gazeuse des dizaines de fois plus grosse que Jupiter, qui tournait autour du point de gravitation commun avec le soleil de ce système binaire.
— Profite du spectacle, car le prochain saut se fera dans 52 minutes et 15 secondes !
— Je te sens d’humeur taquine depuis notre départ Elaeis.
— Sans doute parce que le moment de revoir mon peuple approche. Et. ne le prends pas mal, mais j’ai hâte de retrouver mon corps.
— Je comprends ton souhait, mais ton corps est détruit.
— Viens, suis-moi dans les méandres de ta mémoire, dit-elle en guise de réponse avec un léger sourire sur les lèvres. Je t’emmène dans le petit coin que j’y ai réservé pour mes souvenirs. Ce fut un étrange voyage, dans lequel il se laissa guider. Ils se déplacèrent à une vitesse vertigineuse en empruntant les autoroutes de son cortex cérébral. Au fur et à mesure de leur rapide progression, des fragments d’images défilaient. Puis, tout mouvement s’interrompit brutalement pour laisser place à un paysage singulier. Sur un fond sombre, apparut une silhouette entourée d’un halo argenté semblant flotter sur des filaments électriques géants. En approchant, elle devint plus nette. Les yeux internes de Joe fixèrent l’élégante et mince silhouette, à présent assez proche pour qu’il en puisse distinguer les détails. Des cheveux très bruns, aux mèches vaguement ondulées, tombaient en désordre sur ses épaules. Le visage était celui d’une femme jeune. Et si ce n’était la légère lueur verte qui émanait de ses yeux, eux aussi verts, on aurait pu la confondre avec une Terrienne. Sa beauté exotique était accentuée par sa peau légèrement pigmentée, qui lui donnait un aspect légèrement cuivré. Et s’il fallait un autre argument pour faire jaillir cette indiscutable beauté, les courbes de son corps mises en évidence par des voiles de tissu qui tantôt l’enserraient et tantôt flottaient au gré de ses mouvements, y auraient suffit. Sa bouche se mit à remuer en formant une légère mimique qui vrillait sa lèvre inférieure d’un côté, lui donnant un air un peu taquin, qui allait bien avec l’humour qui la caractérisait.
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