Resident Evil : Extinction

Cette fois, la tristement célèbre Umbrella Corporation a fini par "réussir" ce qu’on sentait venir depuis le début du jeu et de la saga cinématographique : contaminer le monde entier ! Désormais, les zombies infectés par le virus T règnent sur le monde et l’unique moyen pour les rares survivants de leur échapper est de rester mobiles... Il ne reste qu’un seul espoir pour éviter l’extinction de l’humanité : trouver un vaccin contre le virus T. Un vaccin qui se trouve peut être dans le sang d’Alice... à moins que la solution soit ailleurs, en Alaska par exemple, où existerait une zone non contaminée, qu’Alice, Claire Refdield et les autres héros du film vont tenter d’atteindre ...
Première bonne nouvelle : ce troisième volet de la saga renoue avec l’ambiance que Paul Anderson avait su donner au premier. On retrouve notamment une très bonne bande son signée Charlie Clouser (qui n’est pas un inconnu pour les amateurs de rock un peu musclé et qui a notamment travaillé avec Rob Zombie), qui reprend un des thèmes du premier film.
Deuxième bonne nouvelle : la présence d’un véritable réalisateur ! La carrière de Russell Mulcahy n’a sans doute pas été à la hauteur de son talent, mais il a quand même signé Razorback, The Shadow et surtout le formidable Highlander. Et dès les premières images, on sent la patte d’un réalisateur doué, qui nous transporte en quelques images de l’ambiance glauque des labos d’Umbrella à la sécheresse terrifiante d’un désert infesté de zombies ...
Résultat, le film démarre sur les chapeau de roues, avec une Alice qui se fait tuer quelques minutes apèrès son réveil (déshabillée, comme toujours), ce qui nous permet de comprendre les expériences auxquelles Umbrella se livre sur elle et ses clones ... ce qui permet aussi à Mulcahy ne nous faire un court remake d’un passage de Cube !
Et on ne tarde guère à comprendre que la race humaine est en voie d’extinction, dans une ambiance à la Mad Max 2 où tous les véhicules sont bons à prendre, toutes les armes bonnes à utiliser (flingues classiques, mais aussi armes blanches, arbalètes) et où les zombies dévorent les rares survivants qui en seraient dépourvus !
Tourné pour l’essentiel en pleine journée et un plein désert, le film bénéficie d’une lumière à la limite (et parfois au delà ) de la surexposition qui rappelle Pitch Black et qui est relativement innovante dans un film de zombies !
Les scènes d’action sont réussies et, ce qui est particlièrement appréciable pour un film de ce genre, pas trop répétitives. L’un d’elles, celle de l’attaque des corbeaux-zombies, mérite même une mention spéciale !
Les amateurs de cinéma d’action et d’horreur trouveront donc leur compte dans ce troisième épisode de la saga Resident Evil... de même que les fans du jeu, qui retrouveront de nombreux éléments et personnages (Claire Redfield, le Tyrant, les corbeaux) issus de leur univers virtuel préféré.
On a annoncé ce film comme le dernier de la saga à l’épqoue de sa sortie... mais il serait bien étonnant qu’Hollywood en reste là. Alors après le désert, pourquoi pas un Resident Evil dans le froid de l’Alaska ?
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