Pitch Black
Pour les fans de SF à tendance vaguement xénophobe et qui avaient cru avec Star Wars qu’il n’ y avait pas d’arabes dans l’espace, ce sera une vraie déception : il sont de retour dans Pitch Black ! Ils constituent même la majorité des passagers transportés par le vaisseau spatial qui ne tardera pas à se crasher sur une planète aussi chaude que désertique (du moins en apparence). Mais avec eux, il y a aussi Riddick, un criminel présumé aux yeux modifiés pour voir dans l’obscurité, le chasseur de prime morphinomane qui l’a arrêté (mais pour combien de temps ?) et une pilote de vaisseau qui n’avait pas trouvé mieux pour sauver sa peau et son vaisseau que de tenter le larguer le module contenant ses passagers ... Belle brochette, n’est ce pas ?
Premier intérêt du film : la planète et ses décors. Entourée de plusieurs soleils, elle baigne dans une lumière éclatante pendant toute la première partie du film, dans une surexposition qui donne une ambiance vraiment particulière (et à ma connaissance jamais vue auparavant dans un autre film). Mais même si le phénomène est rare, il arrive que les soleils se couchent en même temps ... c’est ce qui se passe dans la deuxième partie du film, qui se déroule dans un noir quasi total, et là, toutes les créatures qui vivaient sous terre, à l’abri de la lumière peuvent enfin sortir et s’en donner à cœur joie ... comme notre ami Riddick d’ailleurs avec ses yeux de chat !
Deuxième intérêt du film : Riddick, alias Vin Diesel. Ses muscles et son pseudo stupide (du moins j’espère pour lui que ce n’est pas son vrai nom) cachent un acteur tout à fait honorable et qui se fait remarquer avec ce rôle certes taillé sur mesure, mais dans lequel il est parfaitement crédible.
Troisième intérêt : les monstres, notamment ceux à la tête bizarre et dont le champ de vision possède un angle mort que notre héros, décidément pas aussi stupide qu’il en a l’air, mettra à profit pour sauver sa peau vers la fin du film. Des montres au look original, ne ressemblant ni à un Alien ni à un insecte échappé de Starship Troopers, ce qui est suffisamment rare pour que cela soit digne d’être souligné.
Et cerise sur le gâteau, on échappe pour une fois à la fin « politiquement correcte », puisque l’héroïne meurt (mais c’est vrai qu’elle voulait sacrifier ses passagers lors du crash du début du film, alors c’est sans doute mérité), les enfants meurent, et notre héros ambigu s’en sort... et c’est très bien ainsi. Je vais d’ailleurs de ce pas écrire l’article concernant Les Chroniques de Riddick !
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