Préavis de Mort (Ikigami)
La loi pour la prospérité nationale est une loi qui fait que dès leur entrée a l’école, les enfants bénéficient de vaccins. Mais une de ces injections sur mille contient une micro-capsule, qui tuera son porteur entre 18 et 24 ans, à une date et une heure définie. Ces enfants devenus adultes reçoivent d’un fonctionnaire d’état leur préavis de mort, prévue vingt-quatre heures plus tard, afin de pouvoir profiter pleinement de leur dernier jour en ce monde. Fujimoto, 24 ans, a dépassé son sursis et n’a plus à s’inquiéter. Il est un de ces fonctionnaires.
A l’instar de Battle Royale, le japon nous offre une fois de plus un futur alternatif avec une loi visant à améliorer le bonheur de tous, et ce bien sûr de façon amorale.
Nous suivons au cours du film 3 personnes ayant reçu leur préavis. On vit donc avec eux leurs derniers instants, les crises de conscience, et aussi notre fonctionnaire qui au fur et à mesure du film se pose des questions quand au bien-fondé de son travail.
A travers certaines scènes, notamment des plans de vidéo surveillance, le réalisateur nous plonge dans une ambiance légèrement Big Brother, qui rend le film plus attrayant sans trop en faire. Les acteurs jouent leurs rôles sans offrir de performances extraordinaires, mais le côté dramatique des personnages ajoute un peu plus de vie. Mention spéciale pour le chef fonctionnaire, dont ne sait pas si il est tout le temps sévère ou s’il est diarrhéique, mais on s’en accommode quand même. LA bande son, elle, se résume en un mot : discrète, mis à part pour la chanson "panneau de direction" (un des "condamné", est chanteur), que j’ai adorée.
En résumé, on prend tous les éléments d’un film, on les mets bien à plat (entendez par là que c’est d’une platitude marquante), on en ressort un bout de chaque qu’on fait très bien, et au final on a quand même un film qui se laisse regarder sans lasser le spectateur, ce qui lui vaut sa classification de film hors norme, et qui m’empêche d’apprécier les lignes que vous venez de lire tant il se regarde plus qu’il ne se commente.
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La fin du film laisse le spectateur sur sa faim, mais la série papier n’étant pas achevée, le film ne finit pas au sens propre, laissant ainsi le champ libre pour une possible suite.
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