2001 Maniacs
C’est le "springbreak", ces fameuses vacances de printemps pendant lesquelles les étudiantes et étudiants américains n’ont qu’une seule idée en tête : s’envoyer en l’air et faire la fête jusqu’à épuisement. Une groupe d’étudiants part en virée, direction la Floride. Mais une déviation va les amener dans la petite ville de Pleasant Valley, qui s’apprête à faire son barbecue annuel. Le maire de la ville les invite à rester et, séduits par quelques jolies villageoises, les étudiants acceptent...
Mais quand le maire de la ville ressemble à Robert Englund (mondialement célèbre pour son personnage de Freddy dans la saga éponyme), il y a de quoi s’inquiéter...
Et ça ne traine pas. Un par un, les jeunes gens vont tomber dans tous les panneaux possibles et imaginables, à commencer par une jeune fille qui va se faire écarteler à l’ancienne, par quatre robustes chevaux ! C’est le début d’une longue série de meurtres qui se veulent tous plus orginaux et horribles les uns que les autres... et ils faut bien avouer que certains le sont !
Assez curieusement toutefois, c’est tout sauf effrayant. On est ici clairement au carrefour de la caricature et de l’exercice de style et l’enjeu n’est pas de savoir si un des personnages va parvenir à s’en sortir puisqu’on comprend très vite qu’ils vont tous y passer et que la principale question qui se pose est de savoir "comment... Et plus ce sera spectaculaire et sanglant et mieux ce sera, d’autant qu’aucun de ces ados obsédés et dénués du moindre bon sens n’est véritablement sympathique !
Vous l’aurez compris, ce remaked’un des premiers films gore de l’histoire du cinéma (1964 !) ne restera pas, lui, dans les annales du cinéma, avec notamment des dialogues et des situations qui rappellent parfois ce que la comédie américaine produit de pire dans le genre "teen movie"... même s’il a été produit par Eli Roth, devenu célèbre peu de temps avant avec Cabin Fever et surtout un an après avec Hostel. On est loin ici de l’intensité horrifique de ces deux films.
Mais il faut avouer aussi que les habitants de Pleasant Valley, plutôt délirants dans le genre "plouc dégénéré" (du moins en apparence ...), méritent le détour ! Et c’est toujours un plaisir de retrouver des acteurs tels que Robert Englund, Peter Stormare (qui ne fait hélas qu’une courte apparition au début du film) ou Lin Shaye, qui sont de vieux routiers de l’horreur (à la différence de tous ces petits jeunes qui sont autant d’illustres inconnus).
Alors faut-il "mater" 2001 Maniacs ? Pourquoi pas ? Avec la clope, l’acool, le chocolat ou le saucisson, ce genre de film fait partie des petits plaisirs coupables que l’on peut parfois s’offrir... tant qu’on les consomme avec modération !
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