Star Trek VIII Premier Contact ( Star Trek VIII : First Contact )
Réalisé par celui qui joue le rôle de William Riker (Jonathan Frakes), ce film est une vrai réussite, qui vous tient en haleine jusqu’à la fin avec une excellent scénario et de bons effets spéciaux, de nombreuses scènes d’action, avec en plus de l’humour. Un seul reproche peut être : on peut supposer que l’intrigue doit être un peu difficile à décrypter pour quelqu’un qui ne connaît pas l’univers Star Trek ...
Les amateurs de la série Star Trek Next Generation s’en souviennent : le capitaine Picard avait été capturé et assimilé par les Borgs (épisode « Le Meilleur Des Deux Mondes »), ces créatures mi-organiques mi-cybernétiques à la conscience collective, dont le seul but est de transformer à leur image toute créature ou civilisation qu’ils rencontrent, afin qu’ils rejoignent et renforcent le collectif. Ce qui ne se fait pas sans douleur, car cela implique diverses amputations, sans parler du cerveau qui reste conscient alors que le collectiof Borg prend le contrôle du corps de la victime ...
Bref, Picard a gardé un très mauvais souvenir de son assimilation, et une haine farouche des Borgs. Or, au début du film, un cube borg se dirige droit vers la Terre et dévaste tout sur son passage, avant de disparaître ...et quelques instants plus tard, la Terre elle-même est assimilée... et seul Picard et son équipage, qui poursuivaient le cube, peuvent la sauver.
Car le cube Borg est remonté dans le temps et a modifié le passé. Remontant à l’époque où l’humanité n’avait pas encore expérimenté le voyage à la vitesse de distorsion, les Borg ont détruit le vaisseau expérimental qui devait déclencher le premier contact avec une race extra-terrestre ... Picard et ses officiers devront donc lutter pour rétablir le cours de l’histoire...
Le cordon ombilical avec la série d’origine n’est toujours pas coupé, puisqu’on retrouve dans ce film le personnage de Zefram Cochrane, qu’on avait vu dans l’épisode « Guerre, Amour et Compagnon »... mais sérieusement revisité, car il n’a plus l’air du scientifique bien coiffé et bien élevé de la série d’origine ... Sur une Terre qui a du mal à se remettre de la dernière guerre, Zefram Cochrane est en effet un scientifique, certes ... mais principalement motivé par l’argent, alcoolique, et amateur de rock (ça c’est plutôt positif...). Et il supporte difficilement l’idée de devenir le futur bienfaiteur de l’humanité !
Le challenge pour Picard et ses officiers restés à bord de l’ Enterprise sera de garder le contrôle du vaisseau, envahi par les Borgs, afin d’éviter que ces derniers détruisent le vaisseau expérimental de Cochrane lors de son premier lancement ... car c’est à ce moment que des extra-terrestres découvriront qu’une race de sauvages (nous) vient d’acquérir la maîtrise de la technologie de la distorsion. Des extra-terrestres avec de drôles d’oreilles ...
Un film qui, au-delà de son scénario, de ses effets spéciaux et de ses scènes d’action, apporte un éclairage nouveau et intéressant sur les origines de Star Trek, et de la Fédération. A ce titre, il est probable qu’il a probablement joué un rôle dans la genèse de la future série « Star Trek Enterprise ».