Hunger Games - La Révolte : partie 1

Exfiltrée par des rebelles à la fin des Jeux de l’Expiation en compagnie de deux autres survivants et du Haut Juge Heavensbee qui appartient également à la rebellion, Katniss retrouve ses soeurs au district 13. Celui-ci n’a pas été détruit comme le coyait le Capitole et de très nombreux habitants vivent maintenant dans ses souterrains et préparent patiemment la riposte contre le Capitole. Katniss découvre avec horreur que le District 12, en revanche, a été rasé par des bombardements, en représailles d’actes de rebellion et accepte la proposition de la Présidente Coin de devenir le Geai Moqueur, symbole de révolte. Mais Katniss s’inquiète pour Peeta, resté au Capitole, qui est utilisé pour la propagande et semble un peu plus marqué à chaque apparition à la télévision...
Hunger Games : L’Embrasement avait été un peu décevant, répétant le même schéma que le premier film sans apporter grand chose de plus... et sans le plaisir de la nouveauté ! Heureusement, ce troisième épisode marque un tournant dans les aventures de Katniss, car la voilà désormais engagée aux côtés des rebelles, alors que la lutte contre le Capitole commence.
La bonne nouvelle, c’est que Hunger Games : La Révolte n’a plus grand chose à voir avec un film pour adolescents et l’histoire d’amour entre Katniss et Peeta passe d’ailleurs au second plan. Place à la politique, aux complots, à la propagande, aux manipulations des individus et des masses... Et de ce point de vue là, La Révolte s’avère résolument moderne. Car le combat mené par le District 13 et sa présidente ne se situe ni sur le terrain militaire ni même sur le terrain des idées : il se situe sur le terrain de la communication et des symboles. Le film, comme le roman de Suzanne Collins, reprend d’ailleurs toute la symbolique lié aux révolutions : le signe de reconnaissance (le geai moqueur), le chant révolutionnaire (l’arbre du pendu, chanté par Katniss devant une caméra, repris par les rebelles), le poing levé... Et si Katniss a été recrutée, ce n’est pas pour ses qualités de combattante, c’est pour la faire tourner dans des clips !
Mais La Révolte reste un film d’action et on ne s’ennuie pas une seule seconde, bien au contraire. Et là aussi, l’évolution est évidente. Finis les combats entre adolescents qui, même s’il s’agissait de combats à mort, se déroulaient dans le cadre d’un jeu. Maintenant, c’est de guerre qu’il s’agit et la violence des scènes d’action n’a plus rien à voir avec celle des deux premiers films. L’ambiance du film est d’ailleurs plus sombre, plus grave, plus pesante.
Du côté du casting, la saga accueille une nouvelle venue, Julianne Moore, dans le rôle de la présidente du District 13... et dit au revoir à Philip Seymour Hoffman (le haut-juge Heavensbee), décédé pendant le tournage. Mais le film reste centré, comme les deux précédents, sur le personnage interprété par Jennifer Lawrence (pour le plus grand bonheur de ses admirateurs !), le personnage de Peeta ( Josh Hutcherson) devant se contenter de quelques apparitions...
On devrait toutefois le voir davantage dans la seconde partie, dernier volet de la saga, qui sera attendu avec impatience par ses fans. Plus adulte, plus intelligente, plus sérieuse, la fin de cette quadrilogie place Hunger Games nettement au dessus des sagas concurrentes et destinées aux ados sorties récemment (Divergente, Rouge Rubis, Labyrinthe...), ainsi que comme une bonne saga de SF !