Insidious : Chapitre Deux

Dans la famille Lambert, le jeune Dalton va mieux. Mais pas son père Josh qui, ayant le même pouvoir, a souffert des mêmes problèmes dans le passé. Suite à l’assassinat d’ Elise, qui avait essayé de les aider, Les Lambert s’installent chez la mère de Josh. Malheureusement, des phénomènes paranormaux se manifestent de nouveau et les Lambert font appel à Carl, l’ancien assistant d’Elise. Ce dernier les oriente vers un certain Parker Crane, qui s’était attaqué à Josh avant de se suicider. Mais la vraie menace s’avère être la mère de Parker Crane, une redoutable tueuse en série...
Premier avertissement : mieux vaut bien se souvenir du premier Insidious avant de voir le second. Deuxième avertissement : même si vous avez vu le premier Insidious la veille, mieux vaut être attentif au début du film si vous voulez tout comprendre...
On connaît bien James Wan, désormais, et ses capacités techniques en tant que réalisateur spécialisé dans le fantastique et l’horreur ne sont plus à démontrer après Saw, Dead Silence, le premier Insidious et Conjuring !
Malheureusement, le scénario signé son scénariste attitré Leigh Whannell n’est pas, cette fois, tout à fait à la hauteur de l’événement. Non pas qu’il soit incohérent ou stupide, loin de là... au contraire, il se tire plutôt bien de l’exercice, en reprenant le film quasiment là où il s’était arrêté sans pour autant répéter le schéma du premier, ce qui n’est jamais facile.
On prend les mêmes et on recommence, c’est le pari de James Wan qui réunit la même équipe technique et les mêmes acteurs, notamment Patrick Wilson et Rose Byrne) pour ce chapitre 2 auquel la fin du chapitre 1 laissait une porte grande ouverte...
Le problème, c’est que pour ce chapitre 2, le scénariste a voulu garder tout ce qui était dans le premier, tant en ajoutant une deuxième couche au scénario pour raconter l’enfance de Josh et les origines des problèmes de la famille Lambert, avec de nombreux flash-backs incluant des personnages morts dans le précédent épisode voire avant...
Mais quand vous vous retrouvez avec deux membres d’une même famille capables de voyage astral, deux médiums (dont un mort), un serial killer affligé d’une mère aussi dérangée que celle de Norman Bates, une bonne quinzaine de fantômes... ça fait beaucoup, quand même, pour un seul film. Et c’est là qu’on s’aperçoit que trop de fantastique tue le fantastique, trop d’horreur tue l’horreur. Au bout d’un moment, on finit par ne même plus sursauter tant les scènes se succèdent les uns aux autres, et par ne plus tout à fait croire à ce scénario un peu trop tiré par les cheveux.
Et le pire, c’est peut-être la fin du film, qui laisse entendre qu’un troisième chapitre pourrait être dans les tuyaux. Si c’est pour continuer sur la lancée de ce chapitre deux, il vaudrait mieux pas...
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