Sillage T13 & T14 - Dérapage Contrôlé - Liquidation Totale
Après avoir appris que Bobo lui avait caché un secret, Nävis s’inscrit pour le retrouver à une course automobile illégale où tous les coups ou presque sont permis. Ce qu’elle va apprendre va l’amener à retrouver Atsukau et à découvrir l’existence d’un autre humain, élevé par l’extra-terrestre pour devenir un guerrier redoutable... ce qu’il aura l’occasion de prouver un peu plus tard, face à un alien terrifiant, alors que Nävis tente de rejoindre l’autorité suprême qui dirige en secret les convois Sillage, le supradirectoire...
Avec ces deux albums qui vont à 200 à l’heure, Morvan et Buchet relancent la saga Sillage vers de nouveaux sommets.
Dans Dérapage Contrôlé, on aborde à nouveau, comme dans les premiers albuums, un thème de société : celui de la téléréalité, au travers de cette course illégale et meurtrière mais néanmoins télévisée, ce qui donne lieu à quelques débats très actuels...
Dans Liquidation Totale, les auteurs nous livrent leur vision du prédateur ultime à la façon de l’Alien de Ridley Scott, avec une créature particulièrement fascinante, qui relègue les précédents adversaires de Nävis au rang d’aimables plaisantins !
On ne s’ennuyait déjà pas une seule seconde dans le tome 13, mais le tome 14... Evidemment, c’est violent, voire très violent (nettement plus que n’importe lequel des précédents épisodes), mais c’est justifié par le scénario.
Car d’une certaine manière, ces deux albums marque la fin d’un cycle. Un cycle pas toujours complètement maîtrisé, il faut bien l’avouer. Car si chaque album (ou presque), pris individuellement, s’avère irréprochable, on ne peut en dire autant de la saga dont la trame au long cours est loin d’être parfaite.
Oui, Nävis est à la fois un pion et une victime des complots des dirigeants de Sillage, mais on aurait aimé que ce "fil rouge" entre les différents albums soit un peu mieux travaillé pour donner autre chose qu’un complot à la fois assez vague et finalement plutôt banal... Mais il faut aussi reconnaître que c’est bien le seul (petit) point faible de cette remarquable saga !