Joël Teixeira vous offre une saga de SF en téléchargement !
La bio de Joël, selon Joël lui-même : "J’ai près de cinquante ans. Je vis en France depuis l’âge de 8 ans. Je suis né dans un petit village de la péninsule ibérique, au Nord du Portugal. Je ne parlais pas un mot de français en arrivant. En primaire, j’ai passé deux ou trois mois en CP le temps d’apprendre les rudiments de la langue. Puis, passé direnctement en CE1, je devais encore avoir des lacunes à ce niveau, car la maîtresse que j’avais alors, m’a confié quelques livres de poésie d’auteurs classiques. Résultat : j’avais le premier prix de français à l’issue de l’année scolaire et je parlais à mes camarades un jargon étrange ; mélange de poésie et d’argot... Je n’ai pas eu un cursus scolaire prolongé faute de moyens financiers et peut-être, histoire de moeurs.... A 18 ans j’ai occupé mon premier emploi. Je suis à l’heure actuellle dans le domaine de l’informatique, autodidacte dans bien des domaines. Ma passsion de l’écriture n’est pas récente, mais l’idée d’écrire un premier roman date d’il y a environ 6 ans, encouragé que j’ai été par ceux qui lisaient des petits scénarios que j’écrivais sur des forums de jeux."
EXTRAIT 4
Leurs mains se nouèrent ensemble, juste avant que leurs corps ne plongent bruyamment dans l’eau profonde de la rivière. Elaeis qui était une excellente nageuse, alors que Joe n’avait du poisson que le signe, se joua de lui avec aisance en le taquinant, lui tirant les jambes, lui plongeant la tête vers le fond de la rivière. Ce n’est que lorsqu’il cria pitié mentalement, qu’elle renonça à le noyer. Il regagna la berge sur laquelle il s’écroula piteusement, pendant qu’elle continuait à s’ébattre dans l’eau avec facilité et élégance. Tout en récupérant son souffle, il l’admirait en silence. Elle finit par le rejoindre d’une démarche féline, en le regardant d’un air légèrement provocateur.
— Qu’y a-t-il Joe ?
— Rien Ela Elæis, rien du tout ! -balbutia-t-il en la voyant se séparer de ses vêtements mouillés.
— Tu devrais en faire autant avec les tiens, pour qu’ils sèchent !- répondit-elle en posant les yeux sur ce qui chez lui posait problème.
— Humm ! Ils sécheront sur moi...
— Comme tu veux !-dit-elle en tendant la main pour l’aider à se relever.
Il cacha sa « gêne » par un mouvement de contorsion et ils prirent la direction du bungalow. Tout le trajet durant, Elaeis tint sa main dans la sienne. Il se demandait si l’admiration et l’amitié qu’il avait pour elle seraient assez fortes pour l’aider à résister à la tentation de l’attirer vers lui. Mais quand leurs regards se croisèrent, il comprit qu’elle s’amusait de cette pensée.
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