Décision à Doona (Decision At Doona) -- Votre note ?


Décision à Doona (Decision At Doona)

Anne McCaffrey
dimanche 23 octobre 2011
par giraud
popularité : 7%

Sur la terre surpeuplée, la vie est devenue un véritable cauchemar. A tel point que seuls quelques miles carrés sont conservés, par ci-par là, pour montrer aux plus jeunes ce qu’était la nature et la planète, avant... quant aux terriens, ils ne se portent guère mieux, rendus complètement apathiques et résignés par une société comparable à celle de fourmis dans une foumilière. Il en reste quand même quelques uns pour se porter volontaires pour de rares missions de colonisation sur des planètes inhabitées. Car ils ont gardé le dramatique souvenir d’une tentatice de cohabitation avec une population indigène, qui s’est terminée par un véritable génocide. Mais sur Doona, les colons vont devoir faire face à une situation nouvelle, tout à fait inattendue ...

On ne peut pas reprocher à Anne McCaffrey d’avoir manqué d’idées pour ce roman. Sa description d’un terre surpeuplée, invivable et claustrophobique est réellement cauchemardesque. Sa description de la société, régie par différents départements très bureaucratiques qui se livrent à une impitoyable lette d’influence, est également plutôt bien vue. Elle ajoute à cela sa propre version de la prime directive de Star Trek : l’interdiction pour les terriens de tenter toute cohabitation avec une race indigène, suite à un précédent désastreux. Puis elle imagine que même sur une planète inhabitée, les colons terriens pourraient rencontrer une race extra-terrestre, venue alle aussi coloniser la planète !

De plus, sa race d’aliens est plutôt sympathique, puisqu’il s’agit à peu de choses près de grands chats plutôt amicaux. Et malins comme peuvent l’être les chats... il se font dans un premier temps passer pour des indigènes à la technologie peu évoluée ! Mais les terriens finiront par découvrir que leur société ressemble hélas à la leur et fait face aux mêmes problèmes...

il y a donc de bons moments dans Décision à Doona, notamment grâce au personnage de Todd, le fils aussi surdoué qu’insupportable du héros, qui se prend très vite d’amitié pour ces étranges chats dont il apprend la langue à la vitesse grand V et qui amène à la fois de l’action et un peu de fantaisie. Malheureusement, le roman est plombé, me semble-t-il (il faudrait le lire dans sa version originale pour en avoir la certitude) par une traduction très moyenne, souvent littérale, maladroite et parfois même, carrément incompréhensible.

La traduction, ce n’est pas seulement reproduire au mot près ce qu’ a écrit l’auteur, parfois à l’aide d’un dictionnaire... c’est aussi essayer de respecter un style, un rythme et de rendre le texte aussi agréable à lire et facile à comprendre que possible. Car dans le cas contraire, le lecteur bute sur des mots qui le surprennent, doit s’y reprendre à deux fois pour saisir le sens d’une phrase... et finit par se lasser, car ce genre de maladresses ne permet pas de s’immerger dans le récit, ce qui est pourtant qu’un lecteur recherche dans un roman !

C’est dommage, car cela ne donne pas envie de lire la suite, puisque Anne McCafrrey, grande habituée des sagas en plusieurs volumes, a donné deux suites à Décision à Doona, plus de 20 ans après. Et à ma connaissance, ces deux romans n’ont d’ailleurs pas été traduits en français. Si c’est le cas un jour, espérons que l’éditeur choisira quelqu’un d’autre que celui qui a officié sur Décision à Doona !

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