Aquablue - Etoile Blanche T1 & T2

Alors qu’ils se rendent sur Terre à bord du Stromboli, Nao et ses amis Carlo, Rabah et Cybot voient leur voyage interrompu par Syssim, un pirate qui les fait prisonnier à bord du Gila, un immense vaisseau cargo. Ils parviennent à s’échapper et découvrent alors l’épave de l’Etoile Blanche, le paquebot spatial dans lequel les parents de Nao ont trouvé la mort. Ils décident de se cacher à bord de l’épave, mais vont rapidement se rendre compte qu’ils ne sont pas seuls. Lorsqu’il apprend que l’Etoile Blanche a été sabotée, Nao décide de venger la mort de ses parents. Mais son ennemi est un personnage particulièrement puissant, à la tête d’un parti politico-religieux intégriste, qui a décidé de débarrasser la Terre de tous ses robots...
Au revoir Aquablue. Ces nouvelles aventures de Nao se déroulent cette fois intégralement dans l’espace et sur la Terre, et non plus sur la planète aquatique où il a laissé sa fiancée.
En deux tomes et avec un scénario plutôt malin qui nous fait découvrir l’histoire à travers la mémoire endommagée d’un cybot mystérieusement à moitié détruit, l’Etoile Blanche revient sur le naufrage de l’Etoile Blanche, le paquebot spatial ayant fait "naufrage" une vingtaine d’années auparavant et nous fait découvrir un peu plus la civilisation terrienne sur laquelle on n’avait pas appris grand chose dans les 5 albums précédents.
On retrouve dans ces deux albums les mêmes ingrédients que dans les précédents volume, des personnages hauts en couleur (la star de la chanson, le survivant à bord de l’Etoile Blanche, le vieux légionnaire) action et humour mais le propos écologique en moins. Cette fois, Cailleteau et Tota s’en prennent à l’intégrisme, à l’obscurantisme et à la manipulation des foules par un gourou qui ne recule devant rien pour accroitre son pouvoir.
Pas de quoi écrire un thèse et relativement prévisible... mais l’ensemble est néanmoins suffisamment intelligent pour que la lecture de ces deux albums s’avère plaisante en attendant et même en espérant un éventuel retour vers Aquablue. Parce que c’est quand même cette fascinante planète qui a donné son titre à cette série, non ? Il serait peut être temps d’y retourner !