Dead Mine

Un riche américain par à la recherche d’un trésor qui aurait été caché par des militaires japonais pend la seconde guerre mondiale sur une île indonésienne, accompagné de sa petrite amie, d’une archéologue et de quelques mercenaires. Attaqués par un groupe de pirates, ils trouvent refuge dans une mine désaffectée qui va leur permettre de découvrir un vieux bunker japonais souterrain. Mais ils ne sont pas seuls. Et ce qui rôde dans les galeries de la mine n’a plus rien d’humain...
Evidemment, en voyant Dead Mine, on pense immédiatement à The Descent et à ses créatures humanoïdes blafardes et carnivores. Mais pour trouver la véritable filiation de Dead Mine, il faut remonter bien avant cela...
Souvenez-vous en effet de tous ces soldats nazis, tous ces SS transformés en mort-vivants par les scientifiques du 3ème Reich pour faire d’eux des armes invincibles, du Lac Des Morts-Vivants à Outpost en passant par Dead Snow... Dead Mine (qui est un film indonésien, même si son casting est international) n’est qu’une transposition asiatique de ce bon vieux scénario ayant servi de base à des dizaines de films de série B et Z !
C’est l’occasion de (re)découvrir que les nazis n’ont pas été les seuls à mener des expériences horribles sur des prisonniers de guerre : l’unité 731 dont il est question dans le film a bel et bien existé et les atrocités commises dans le cadre de ses "recherches" aurait fait d’après Wiki jusqu’à 10 000 victimes dans ses laboratoires et 400 000 par l’utilisation d’armes bactériologiques sur lesquelles elle travaillait !
Malheureusement, cette légère originalité du scénario est aussi la seule, tout le reste ayant été vu et revu à de très nombreuses reprises. On ne sera donc pas surpris par les "rebondissements" qui vont nous amener à finalement rencontrer ceux dont l’unité 731 voulait faire la nouvelle garde de l’empereur du Japon, des soldats masqués en tenue de samouraï et armés de sabres...
On ne sera pas surpris non plus de voir les personnages disparaître les uns après les autres puisque c’est la règle du genre. Malheureusement, tout cela se produit dans la plus grande indifférence, le réalisateur comme le scénariste n’ayant pas pris le soin de faire le nécessaire pour qu’on s’intéresse et qu’on s’attache un tant soit peu à eux !
Si encore on avait peur... mais là non plus, Dead Mine n’est pas vraiment à la hauteur. Non pas que le film soit mal réalisé et les effets spéciaux ratés, loin de là. Mais pour des raisons probablement commerciales, afin d’éviter un "rating" trop sévère et restrictif, la plupart des scènes d’horreur semblent avoir été coupées, ce qui est assez frustrant.
Dead Mine n’est donc rien de plus qu’une honnête série B, un divertissement acceptable et même plaisant par moments, malheureusement plombé par le manque d’originalité de son scénario et quelques maladresses, comme cette interminable scène de traduction ou sa fin complètement baclée !
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