Dragon Wars (D-War)
Clairement, le scénariste avait envie de voir Los Angeles dévastée par des monstres. Il restait à trouver un vague prétexte ... Et que fait on lorsqu’on tente de dissimuler l’absence d’un véritable scénario ? On invente une histoire abracadabrantesque, pour cacher la misère ... un enfant qui apprend d’un vieil antiquaire qu’il serait la réincarnation d’un guerrier légendaire mort il y a 500 ans, qu’il doit trouver la réincarnation de sa fiancée afin de lutter tous les deux contre un serpent géant appelé Buraki, parce qu’elle porte en elle le pouvoir de transformer le serpent en Dragon, etc ... Et je ne suis d’ailleurs pas certain d’avoir tout compris ! Mais peut être aussi le film a-t-il souffert de nombreuses coupes ( il ne fait que 80 minutes) qui rendent le scénario incompréhensible.
Quelques dizaines d’années après les vieux Godzillas... c’est le retour des grosses bestioles qui cassent tout ! La Corée du Sud prend le relais des japonais, mais avec des moyens hollywoodiens. Et le résultat est assez surprenant, avec des scènes d’anthologie.
Vous auriez aimé savoir comment se sont déroulés les combats entre humains et dragons au début du Règne du Feu ? Alors regardez la fin de Dragon Wars ! Les poursuites entre hélicoptères et dragons dans les rues du Los Angeles sont tout simplement époustouflantes, rappelant par moment des plans du Seigneur des Anneaux (notamment Le Retour du Roi). Et que dire de ce serpent géant s’enroulant autour d’un building circulaire ?
Il est clair que les modèles et les références de Hyung-rae Shim se nomment Roland Emmerich (Godzilla, Independence Day), Peter Jackson (Le Seigneur des Aneeaux), Michael Bay (Transformers). Malheureusement... tout cela est gâché par des combats de kung-fu à deux balles, et à des personnages parfois déguisés de manière aussi ridicule que ceux des Power Rangers, Bioman ou autres San-Ku-Kaï !
Dommage. Mais c’est peut être cette pointe de naïveté, qu’on retrouve si souvent dans les productions asiatiques, qui fait le charme de ce film, sorti uniquement en DVD (et pas au cinéma, ce qui est probablement une bonne idée car il aurait sans doute été descendu en flammes par la critique).
Bref, c’est un nanar de luxe sud-coréen (une rareté, donc !), que vous pouvez même montrer à vos enfants (surtout les garçons...) car même si ça tire de tous les côtés, c’est plein de bestioles qu’ils vont adorer et ce n’est jamais que de la "violence de dessin animé" qui ne risque pas de les traumatiser !
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