Godzilla
Un monstre gigantesque, descendant de lézards génétiquement modifiés par les essais nucléaires français ( Mururoa mon amour ...), débarque à New York. Nick Tatopoulos (Matthew Broderick) , un scientifique et Philippe Roaché (Jean Reno), des services secrets français, vont tout tenter... mais rien ne semble pouvoir arrêter Godzilla qui, en outre, est sur le point de donner naissance à de très nombreux rejetons ...
Godzilla, comme toute superproduction américaine de ce genre, a fait l’objet en france de nombreuses critiques acerbes. Même aux Etats Unis, le film a eu droit à une nomination aux fameux razzie awards dans le catégorie des pires remakes.
Il ne faut toutefois pas oublier l’origine et le spécificités de Godzilla, qui est un véritable mythe au Japon, avec pas moins d’une trentaine de films à son actif !
Godzilla, c’est avant tout l’expression du traumatisme du seul peuple de notre planète ayant été frappé non pas par une, mais par deux bombes nucléaires ...
C’est donc une oeuvre profondément japonaise, avec ce que cela implique de "naïveté" cinématographique (du moins de notre point de vue de spectateur occidental).
A ce niveau là, le Godzilla de Roland Emmerich est fidèle à ses origines, c’est le moins qu’on puisse dire ! Mais il n’est pas plus simpliste ni plus ridicule que la plupart des films de monstres, cela dit ...
Car on a beau dire, on a beau ironiser ... on reste scotché par les effets spéciaux et la démesure de la bête ! Et là encore, Roland Emmerich reste fidèle à l’esprit des films japonais, dont les villes étaient à chaque fois allègrement dévastées par Godzilla... ou les autres monstres auquel il était opposé dans les nombreuses suites qui ont suivi l’original de 1954. Rien à voir avec King Kong qui va se percher en haut d’un building ... car Godzilla a la taille d’un building ! Et même le plus imposant des dinosaures lui arriverait à peine à la cheville ... c’est dire si certaines images sont impressionnantes.
C’est donc un bon divertissement, un bon défoulement, ryhtmé, spectaculaire ... avec deux bons acteurs en bonus, Matthew Broderick et Jean Reno. Et si vous avez aimé la fin de Jurassic Park 2, il ya des chances que vous aimiez Godzilla !
Pour l’anecdote, Godzilla dans sa version japonaise a successivement affronté King Kong, Mothra (un papillon géant), un monstre à trois têtes, son propre fils, Mechagodzilla (une version robotisée de lui-même), Spacegodzilla, et de nombreux autres monstres aux noms exotiques tels que Rodan, Ebirah, Hedora, Gigan, Megalon, Biollante, Ghidorah, Destroyah ...
Commentaires (fermé)