The Inhabited Island
An 2157. Maxim Kammerer, jeune terrien en promenade dans l’espace, se crash sur une planète inconnue. Capturé, il est ensuite escorté par le Caporal Gaal jusque à la cité principale du territoire. Malheureusement, leur convoi est attaqué par un groupe de personnes nommés "les dégénérés".
Ma première impression sur ce film est : "...". Je ne peux pas mieux décrire, je sais pas quoi penser. Tout d’abord le scénario nous plonge dans une société oligarchique Orwellienne, avec son lot de résistants, de magouille politiques, de trafics d’argent. Mais c’est quand même vachement confus et l’histoire se met bizarrement en place. Surtout que le héros, qui devient presque un messie, n’a vraiment pas le look du héros.
L’acteur principal (Vasily Stepanov), avec sa tête de surfeur, ses cheveux de surfeur et son sourire de surfeur, offre une performance déroutante. J’ai rien contre les surfeurs personnellement, mais il devrait peut être songer à une reconversion car soit il joue comme une godasse, soit il est aussi a l’aise devant une caméra qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine, soit le personnage se doit effectivement d’avoir un sourire benêt tout au long de l’histoire (sourire qui rappelle celui de Michel Courtemanche), auquel cas c’est moi qui suis mauvais langue et lui bon acteur (hum). Ça donne envie de lui tarter la figure à même pas la moitié du film. L’actrice tout en courbes du film n’aura surement pas non plus un prix pour son jeu (à la rigueur pour son c.. hum, son physique). La personne qui a fait le casting a du se contenter des photos, de dire "non non, c’est pas la peine de faire un essai, on s’en fout !". Heureusement, le directeur de la photographie est compétent.
Le film est un régal pour les yeux, même en dehors des parties charnues des acteurs/actrices. L’univers qui nous est présenté à tout ce que la science fiction peut adorer. Les cités immenses avec ses grattes ciel infini, ses monorail en suspension, ses patrouilles de drones, ses véhicules d’un genre bizarre etc... Les décors naturels sont eux aussi magnifiques, même si dans la majeur partie des plans extérieur le ciel est numérique (en HDR, précisément, mais je vais vous laisser le soin de chercher vous même ce que c’est ou de faire un tour ici ).
Un point très déconcertant aussi est le montage. Jamais vu un rythme cassé autant de fois dans un film. Exemple : grosse scène d’action avec explosions et tout le tintouin, fondu au noir, et les personnage impliqués dans la précédente fusillade sont en train de boire un coup. Très déroutant.
Un bon film de SF tout de même, même si j’ai pas encore vu la suite et fin (car oui ca fini en queue de poisson), et je recommande chaudement, mais uniquement si vous êtes amateur de SF pure et dure.
Ce film est une adaptation du roman du même nom, datant de 1969, écrit par Arkady et Boris Strugatsky.
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