Electric Dreams
Avec un thème - l’ordinateur - à la mode à l’époque (peu de temps avant, WarGames avait connu un succès mondial) et une bande son très 80s omniprésente (Steve Barron était un spécialiste du clip vidéo), ce film est une vraie réussite, même si son scénario est très naïf et même si le résultat est très "fleur bleue". C’est gentillet, c’est romantique, c’est mignon. Et c’est agréable à regarder, entre un Alien et un Matrix, avec un côté rafraichissant. C’est sans doute grâce au Champagne ...
Miles, le héros, est un architecte timide qui passe l’essentiel de son temps à essayer de concevoir sur son ordinateur une brique révolutionnaire, en pensant à sa voisine, une charmante violoncelliste.
Tout dérape quand il renverse par accident du champagne sur son ordinateur, dont le comportement va rapidement devenir très humain.
Ce dernier, renommé Edgar, va aider Miles à conquérir le coeur de sa voisine, notamment en lui composant des chansons. Hélas, Edgar va rapidement devenir jaloux, et du coup dangereux. Tout finira bien cependant, Edgar se sacrifiant pour mieux laisser les amoureux vivre leur vie ...
Disons le clairement, même si le film n’est pas inintéressant, avec quelques très bonnes scènes, son principal intérêt reste la bande son, une des meilleures (du moins à l’époque) jamais vues dans un film, avec des titres universellement connus de Boy George, de Giorgo Moroder, de Phil Oakey (Human League)... un vrai régal, d’autant qu’il sont intelligemment mis en valeur dans le film, dans lequel il s’insèrent parfaitement.
Personnellement, j’aime assez le moment de délire de l’ordinateur, qui se met à jouer du rock à fond les manettes, dès que Miles a le dos tourné, pour le plus grand plaisir des voisins !
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