Predators
Des personnes se retrouvent parachutées dans une jungle, sans aucun souvenir de leur voyage, et sans aucun point commun, mis à part qu’ils sont tous des guerriers aguerris, chasseurs d’hommes. Mais il s’avère qu’ils ne sont plus sur terre, et qu’ils sont devenus proies.
Voilà la base scénaristique servant de prétexte à Predators. Car très honnêtement, mis à part le contexte, ce film est une pale copie de son ancêtre. Ca se passe dans une jungle, une belle bande de bourrins réunis pour faire parler la poudre, et un Predator. Ah non pardon, trois Predators. Wouhouuu, quelle différence. Même certaines scènes sont quasi identiques (les face à face tout particulièrement). Bon ça, c’est la côté négatif de la critique, j’accorderai le bénéfice du doute en voyant là un hommage à Predator premier du nom.
Car je dois l’avouer, même si ce film est dans son ensemble très proche de celui de John Mctiernan, il pullule de bonnes idées, comme les méthodes de chasse des Predators, de nouveau modes de détections, une hiérarchisation des Predators etc...
L’autre point intéressant de ce film, c’est que le casting est assez novice dans l’univers de la SF, hormis Adrian Brody et Laurence Fishburne (mon préféré dans ce film ).
Côté bande son on retrouve la même ambiance que le premier (tiens donc...), le petit roulement de percussions qui a fait le succès de la série, et côté visuel, c’est beau. Une grande partie ayant été tournée à Hawaï, la végétation est dense, le climat tropical contribuant vraiment à l’ambiance visuelle. Les effets eux sont de très bonne facture, même si quelques peu grossiers par moment mais uniquement les numériques. Les "accessoiristes" ayant abattus un travail de malade sur les Predators, ça force le respect.
Je conclurai donc en disant que si vous avez aimez le premier ou que vous ne l’avez jamais vu, vous aimerez celui ci, et qui si vous vous attendiez à quelques chose de nouveau et frais, vous allez être déçus.
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