Des Dieux et des Hommes
Le principe de la série est donc que sur la route 66 traversant les USA, 66 Dieux font leur apparition au début du 20ème siècle, apparemment de forme humaine mais aux pouvoirs colossaux... La série raconte donc leur existence, avec une humanité surpassée, vous le découvrirez dans ce premier tome, dessiné par Laurent Theureau et mis en couleur par Florence Spitéri.
Première découverte d’une nouvelle série SF, à travers le premier tome, La fin du commencement, paru chez dargaud.
Pour une série aussi longue difficile d’avoir un jugement défintive bien sûr ! La lecture est agréable, l’on y retrouve des codes narratives connus, liés aux super héros américains et un style graphique à la Moebius, comme l’on dit !
Petit à petit se dessinent les enjeux de la série, la place des humains dans ce monde où règne une élite surpuissante... Le titre Des dieux et des hommes fait là penser irrésistiblement à la nouvelle de Steinbeck, Des souris et des hommes !
Toutefois, j’aurai une réserve de taille vis à vis de cette série, même si elle peut s’appliquer à d’autres de plus faible niveau aussi.. La SF est censée nous emmener ailleurs, nous entraîner dans de nouveaux champs de pensées, de mode de vie. Pourtant, la série nous ramènent toujours au même endroit, les USA...
Cela en devient énervant, décevant, attristant. Pourquoi est-ce donc si difficile de situer de la SF ailleurs ? Ce que parvient à faire magistralement un auteur comme Adamov avec sa série Dayak, située en Afrique, que je vous chroniquerai bientôt.
Pourquoi ne pas situer Des dieux et des hommes au Nigéria, au Pérou, au Japon ? Voilà de quoi créer du décalage, de l’inédit !
Mais je suis mauvaise langue, la série se déroulera peut-être sur la Terre entière par la suite ! Je l’espère fortement, sous peine de me sembler relire toujours la même bande dessinée de super héros, même avec un grand soin mis à la narration.
A suivre, donc...
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