Les Premiers Hommes sur La Lune ( First Men in the Moon )

Il y a eu Jules Vernes et il y a eu H.G. Wells. Le premier était davantage porté sur un certain réalisme scientifique, le second était plus attiré par la fiction que par la science ... Le premier a écrit De La Terre A La Lune, et le second a écrit Les Premiers Hommes Dans La Lune. Sans chercher à donner raison à l’un par rapport à l’autre ... il est évident que cette adaptation du roman de Wells est très largement supérieure à tout ce qui a été fait à partir du roman de Jules Vernes !
Soyons clair : Ce films, sans être une comédie, n’est pas un film de SF à prendre au sérieux, au premier degré. Un des héros est une sorte de play-boy, beau parleur, un peu arnaqueur, mais un peu loser aussi, et l’autre est une sorte de doux dingue, un mélange de professeur Tournesol et de Géo Trouvetou, du nom de Cavor... d’où le nom de son invention : la cavorite ! Une peinture d’un genre très spécial, qui permet à tout objet qui en est enduit de se trouver isolé de l’attraction terrestre ... et donc de se retrouver projeté à la vitesse grand V dans l’espace, attiré par l’attraction lunaire !
Mais revenons en au film : au début, de nos jours (ou du moins les jours contemporains de la sortie du film) une expédition du type Apollo arrive sur la Lune ... pour se rendre que d’autres terriens y ont déjà mis le pied, bien avant eux ! Ils retrouvent alors un des membre de l’expédition, qui va leur raconter toute l’histoire.
On se retrouve alors à l’époque de H.G. Wells, avec nos deux héros ... mais ils seront en fait trois à partir sur la lune ... car la fiancée-victime du beau-parleur va jouer les passagers clandestins. Et une fois sur la Lune, ils découvriront une étonnante race de sélénites, à moitié insectes, et vivront d’étonnantes aventures. Et certains reviendront sur terre ... pour pouvoir ensuite raconter l’histoire !
Un film plein de charme, d’humour, d’idées, de surprises. Avec des effets spéciaux très sympathiques et réussis pour l’époque... on notera au passage qu’un certain Ray Harryhausen était à la production ! Bref, un vrai régal, du début jusqu’à la fin. Le genre de film méconnu qu’on rêverait de trouver tous les jours ! Mais hélas, des comme ça, on n’en trouve pas souvent !
Nathan Juran fut également le réalisateur de séries B qui ont marqué le cinéma de SF, telles que Le Cerveau de La Planète Arous et L’Attaque de la Femme de 50 Pieds.
Commentaires (fermé)