X-Men l’Intégrale 1963-1964
Alors que des mutants apparaissent un peu partout dans le monde, l’un d’eux, le professeur et puissant téléphathe Charles Xavier, décide de créer une école pour metttre les jeunes mutants à l’abri du monde extérieur, leur apprendre à utiliser leurs pouvoirs et protéger l’humanité contre les mauvais mutants qui se considèrent comme une espèce supérieure et veulent règner sur le monde...
Spider Man s’est fait mordre par une araignée radio-active, les Quatre Fantastiques ont obtenu leurs pouvoirs dans l’espace, gcâve aux rayons cosmiques... mais les X-Men, eu, sont des mutants.
En 1963, le terme "mutant" n’est déja plus nouveau, puisque qu’Henry Kuttner, notamment, avait déjà publié 10 ans avant (en 1953, donc), son romans Les Mutants... Mais Stan Lee a eu le mérite d’imaginer, dès le départ, une trame de fond pour ses X-Men qui en a fait le sous-univers Marvel le plus riche (et le plus complexe à suivre aussi, avec les nombreuses équipes qui se sont succédées).
Les X-Men, c’est la lutte pour la survie d’une minorité qui est à la fois admirée, jalousée et crainte. C’est la tolérance contre le racisme. C’est même, parfois, une réflexion sur l’eugénisme et les manipulations génétiques...
Et tout ça, on le retrouve dès les débuts, dès le premier épisode dans lequel Xavier et ses élèves accueillent une nouvelle recrue, une certaine Jean Grey et affrontent un certain Magnéto, qu’on retrouve dans 5 des 8 premiers épisode et qui, dès sa première défaite, décide lui aussi de constituer une équipe autour de lui, la confrérie des mauvais mutants.
En même temps, Lee et Kirby mettent en place des personnages à la psychologie complexe et les relations qui les unissent. Cyclope, leader des X-Men et second du professeur X, est un jeune homme plutôt renfermé, finalement peu sûr de lui, torturé par le risque que représente son rayon optique pour ses proches et en particulier Marvel Girl (qui sera rebaptisée un peu plus tard Strange Girl), alias Jean Grey, dont il est amoureux... comme Warren Worthington / Angel, jeune homme d’une riche famille, insouciant et charmeur. Le Fauve, lui, de retrouve affublé dun physique peu avantageux, à l’oppposé de son esprit car il est de très loin le plus brillant de l’équipe ! Quant à Bobby Drake, alias Iceberg, c’est l’ado de la bande, plutôt proche du fauve dont il apprécie l’humour décapant.
Dès le début, l’action de situe dans une école et même si quelques cours "normaux" y sont dispensés, le plus intéressant se passe dans la fameuse "salle des dangers", un lieu dédié à l’entraînemen des X-Men et qui ne cessera de se perfectionner avec le temps. Et les X-Men, c’est ce qui fait leur originalité, forment une véritable équipe, beaucoup plus que les vengeurs, constitués d’individualités très puissantes , ou même que les 4 Fantastiques, qui sont davantage une famille qu’une équipe.
Quant à leurs ennemis, ces 8 premiers épisodes nous permettent d’en découvrir quelques uns qu’on retrouvera par la suite : Magnéto bien sur, mais aussi sa confrérie des mauvais mutants avec le Cerveau et le Crapaud, mais aussi Vif Argent et sa soeur la Sorcière Rouge ( avant qu’elle rejoigne les Vengeurs et tombe amoureuse de l’androïde Vision), sans oublier l’improbable duo constitué par le Colosse et Unus l’Intouchable, Namor ( que Magnéto essaie régulièrement de manipuler, que ce soit contre les X-Men ou contre les 4 Fantastiques) ou le Fantôme...
Pour ce qui est du dessin , il n’évoluera guère. A l’exception d’Iceberg, qui apparaît dans ces premiers épisodes comme un bonhomme de neige curieusement doté de bottines (les mêmes qui équipent les autres X-Men, ainsi que Captain America...) et finit heureusement dans sa version intégralement glacée, les autres personnages trouvent dès les premières pages le look qu’ils garderont pendant quelques années. Mais ce n’est que le début d’une aventure qui est loin d’être terminée, 50 ans plus tard...
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