Dès le début du film, Robert Caine échappe de peu à une tentative de meurtre commise par un individu qui semble à moitié fou et à moitié fanatique religieux. Mais ce n’est que le premier signe ...

Et d’autres vont suivre. Car Robert Caine a un projet : celui de réaliser une centrale themonucléaire révolutionnaire, capable de fournir en énergie la planète entière ! Et curieusement, tous ceux qui s’y opposent vont disparaître les uns après les autres. Qu’il s’agisse de son ancien professeur, prix Nobel de physique, au d’un chef d’Etat... tous seront victimes d’incidents mortels. Bien entendu, le héros refuse au début de voir les points communs entre son projet et une ancienne propéthie qui vient justement d’être découverte, et qui annonce la fin du monde. Mais peu à peu, il commence à douter, et se rapproche d’un prêtre qui va lui faire prendre cosncience de l’ampleur du danger que représente l’antéchrist, qui doit mener le monde à sa perte. Mais qui est l’antéchrist ? Est-il né ou à naître ? Est-ce lui, Robert Caine, à l’origine de ce projet qui semble de plus en plus menaçant ? S’agit-il d’Angel, qui est censé lui succéder à la tête de la multinationale ? Ou de l’enfant que porte la belle Sara ?

On retrouve dans cet excellent film tous les ingrédients des films « sataniques » de l’époque (l’Exorciste, La Malédiction, Rosemary’s Baby) : signes et prophéties, morts étranges aussi prévisibles (pour le spectateur) qu’inéluctables (pour le personnage), naissances suspectes ... Mais rarement l’ensemble de ces éléments aura formé un tout aussi cohérent et inquiétant que dans Holocauste 2000.

Quant à la fin ... sans la révéler, il faut souligner le fait qu’elle est remarquable, et fait définitivement d’Holocauste 2000 un film marquant, une étonnante production britannico-italienne (avec une bande son signé Ennio Morricone) à voir impérativement.