Pandémie ( The Flu )
A Bundang, dans la banlieu de Séoul, arrive uncargo chargé d’immigrés clandestins... tous morts, décimés par un mystérieux virus, hautement contagieux car se propageant dans l’air. In-hye, une jeune scientifique, découvre qu’il s’agit d’une nouvelle souche de grippe aviaire, pour laquelle il n’existe aucun vaccin. Malheureusement pour elle, sa fille est déjà contaminée. Alors que l’épidémie se répand à grande vitesse, les autorités décidetn d’isoler Bundang et de regrouper ses habitants dans des camps en séparant les contaminés des non contaminés. Pour éviter d’être séparée de sa fille, In-hye tente de dissimuler la maladie de sa fille et part à la recherche du seul immigré clandestin ayant survécu, espérant que son sang a développé des anticorps, ce qui permettrait de fabriquer un vaccin. Elle va être aidée par Ji-goo, un jeune sauveteur qui lui avait déjà sauvé la vie quelques temps avant...
Dans la grande famille des films traitant du sujet des virus et des épidémies, Pandémie fait partie de la catégorie "réaliste", les victimes du virus se contentant de mourir, sans se transformer en zombies... Et il ne s’agit pas non plus d’un film post-apocalyptique, comme Infectés, par exemple, dans lequel on s’intéresse à la survie d’une poignée d’individus après l’épidémie. Pandémie se rapproche donc de films tels que Alerte de Wolfgang Petersen (un film malheureusement d’actualité...) ou plus récemment Contagion de Steven Soderbergh.
Pandémie ne propose toutefois pas un casting aussi prestigieux que ceux des deux films évoqués ci-dessus, et son budget inférieur à 7 millions de dollars peut sembler ridicule selon les normes hollywoodiennes. Et pourtant...
Pourtant, Pandémie joue dans la cour des grands. Passionnant dès les premières minutes, le film nous propose un trio de personnages des plus attachants, avec un jeune sauveteur aussi idéaliste que romantique, une scientifique au caractère bien trempé et surtout une petite fille particulièrement craquante !
On peut sourire de certaines invraisemblances du scénario, ainsi que de sa ressemblance parfois troublante avec celui d’Alerte, mais le film de Kim Seong-su fonctionne, en dépit de ses quelques défauts (notamment quelques longueurs, sur la fin). Il fonctionne grâce au talent du réalisateur, qui nous offre quelques scènes des plus impressionnantes (la panique dans l’hypermarché, le massacre dans le camp des contaminés), mais aussi celui de ses acteurs, notamment cette épatante petite fille qui est bel et bien le personnage principal du film et qu’on retrouve sur la plupart des différentes versions de l’affiche.
On pourra aussi reprocher au réalisateur de jouer à fond la carte du mélo, mais il faudrait avoir un coeur de pierre pour ne pas fondre devant cette petite fille qui, sur la fin, va s’opposer à une véritable armée en pleurant et en hurlant "mais arrêtez de tirer sur ma maman" ! C’est peut être un peu simpliste, basique, facile, tout ce qu’on voudra... mais c’est bien fait, redoutablement efficace et au final tellement mieux que tous ces films catastrophes made in USA (ou pire encore, made in Germany !) dont on nous assomme régulièrement sur certaines chaînes de la TNT !
Commentaires (fermé)