Zardoz
Zardoz est film ambitieux (bien qu’ayant été réalisé avec un budget plutôt modeste) sur le thème de l’immortalité. Au XXIIème siècle, l’humanité a évolué en deux branches distinctes : les Eternels, préservés de la mort par une Intelligence Artificielle nommée le Tabernacle, et les Brutes qui sont ... des gens comme nous, en fait !
L’image qui reste dans les mémoires est celle de ce gigantesque visage de pierre volant ... Il s’agit en fait d’un vaisseau contrôlé par L’Eternel Arthur Frayn, qui a eu l’idée de se faire passer pour un dieu nommé Zardoz, pour mieux faire règner la terreur parmi les Brutes. Car les Eternels ont besoin des Brutes, qui les fournissent en nourriture. Pour cela Frayn s’appuie sur un groupe d’exterminateurs, dont fait partie Zed (Sean Connery).
Zed fait partie des exterminateurs chargés par Frayn d’exploiter les Brutes. Mais il est aussi un mutant, qui a appris à lire ... notamment Le Magicien d’Oz ! Il s’introduit à bord du masque de pierre et va ensuite tuer Frayn et pénétrer le Vortex, la barrière invisible qui sépare le mondes des Brutes de celui des Eternels. Ces derniers vont l’étudier dans leurs laboratoires... mais Zed aussi va observer ce qui l’entoure, et découvrir une race d’hommes au bord de la folie, apathiques, impuissants... Et il finira par leur rendre leur mortalité, en détruisant le Tabernacle.
Pour apprécier ce film, il faut supporter la bande son et l’esthétique très psychédéliques de ce film des seventies, ainsi que la vision d’un Sean Connery moustachu et vêtu de cuissardes et d’un slip orange ! Ces petits détails mis à part, Zardoz (contraction de Wizard of Oz) est un film profondément original, sur un thème rarement abordé par la SF, en particulier au cinéma, avec des images surprenantes, et une fin absolument superbe, accompagnée du 2ème mouvement de la 7ème symphonie de Beethoven.
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