La Flotte Perdue T3 - Courageux
Jusqu’à présent, la flotte perdue a eu de la chance, n’a eu à affronter qu’une opposition légère, et a eu le temps de se roder aux manoeuvres depuis longtemps oubliées de son commandant en chef. Mais les ressources en minerais, en énergie et en munitions se font rares. Et pour la première fois, Black Jackk Geary va jouer de malchance en se retrouvant face à une flotte capable d’anéantir celle de l’Alliance. Mais s’agit-il réellement de malchance, ou d’autre chose ?
Les choses sérieuses commencent pour la flotte perdue. Pour la première fois depuis qu’il a pris le commandement, Black Jack Geary va devoir faire face à une opposition digne de ce nom.
Voici donc, dans ce troisième volume, la première bataille spatiale de grande ampleur, qui commence dans le dernier tiers du roman... et s’achève au début du roman suivant ! Un "cliffhanger" particulièrement frustrant pour celui qui n’a pas sous la main le tome 4 de La Flotte Perdue. Vous ne pourrez donc pas dire que vous n’étiez pas prévenu : si vous arrivez jusqu’à ce troisième épisode, prévoyez de lire le quatrième dans la foulée !
Et ce n’est pas le seul souci auquel Geary doit faire face, car ses relations avec Rione se dégradent. La politicienne a gagné la guerre à distance qui l’opposait à Tanya Desjani, mais on peut déjà pressentir que sa rivale finira par l’emporter, le principal intéressé étant le seul à ne pas comprendre ce qu’il se passe.
Les ficelles sont toujours aussi grosses... mais elles fonctionnent. Sens du devoir et de l’honneur exacerbés, sentiments amoureux nobles et désintéressés, courage et droiture à toute épreuve. Geary et ses allié(e)s sont des héros comme on n’en voit plus beaucoup dans la littérature moderne de SF, même dans Star Wars ou Star Trek, c’est dire !
Quant à la menace extra-terrestre, elle continue de se préciser avec, dans cet épisode, ce qui ressemble fort à une intervention directe visant directement la flotte de Geary, dont les succès accumulés semblent déranger les plans des aliens...
L’intrigue avance donc lentement, mais elle avance. Et la fin du roman, qui se termine par un véritable coup de poker du stratège qui en est le héros, n’en est pas vraiment une. Autant les deux premiers volumes pouvaient être lus de manière indépendante, avec un espacement entre les deux de plusieurs semaines, voire plusieurs mois, autant celui-ci et le suivant forment un tout que vous aurez peut-être envie de lire d’une seule traite.