Le Mystère Andromède ( The Andromeda Strain )
Quand un grand réalisateur adapte le roman d’un bon écrivain ... cela ne peut donner qu’un excellent film, non ? Sorti il y a plus de 35 ans, Le Mystère Andromède reste très actuel, et n’a rien à envier à un film plus récent comme Alerte de Wolfgang Petersen.
En 1971, Robert Wise avait déjà réalisé Le Jour où la Terre s’Arrêta ainsi que La Maison du Diable, mais pas encore Star Trek Le Film. En 1971, Michael Crichton n’avait pas encore écrit Sphere et Jurassic Park , ni réalisé Mondwest ou Runaway, l’Evadé du Futur ... Mais il venait d’écrire en 1969 La Variété Andromède.
Dans ce roman comme dans le film, une sonde spatiale revient sur Terre un peu violemment ... ramenant avec elle un virus extra-terrestre. Dommage pour les 68 habitants de Piedmont, dont le sang se retrouve réduit en poudre.
Tous les habitants ? Non, car deux d’entre eux, un bébé et un vieillard, ont inexplicablement survécu.
Une équipe de scientifiques, dans un complexe aussi impressionnant que top secret, vont tenter de percer les secrets de ce virus. Mais ils n’ont pas le droit à l’erreur : en cas de risque, le laboratoire est conçu pour s’auto-détruire. Et pas n’importe comment : par l’explosion d’une charge nucléaire ! Or très rapidement, les scientifique découvrent que ce virus utile pour se développer ... l’énergie pure !
Que ceux qui n’aiment pas la science-fiction, ni même la science tout court, évitent ce film : il est sans concessions. C’est de recherche scientifique qu’il s’agit, dans un laboratoire hyper-sophistiqué ... et donc on ne coupe pas aux protocoles de sécurité (décontamination) et autres exposés des résultats de diverses analyses. Il faut suivre ... mais quand on fait cet effort, le film devient franchement captivant.
De plus, la réalisation est habile, le scénario assez diabolique, et le suspense est au rendez-vous : on ne s’ennuie donc pas un seul instant.
Au final, Le Mystère Andromède est donc un des meilleurs films de SF du début des années 70, un des rares à avoir bien vieilli, comme un bon vin.
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