Brunel est un inspecteur de la police française travaillant à Londres dans le cadre d’un programme d’échanges entre la France et l’Angleterre. Un homme du nom de Morlar, un écrivain réputé pour être provocateur, cynique et cruel (Richard Burton) vient d’être assassiné … du moins c’est ce que l’on croit, car il ne tarde pas à revenir à la vie, contre toute attente, son cerveau étant gravement endommagé. Brunel va donc enquêter et découvrir progressivement que Morlar était persuadé de détenir un pouvoir fantastique : celui de pouvoir tuer par la puissance de sa pensée, et même de pouvoir provoquer des catastrophes.

Au fur et à mesure que l’enquête avance, et que le cerveau de Morlar, quoi que dans le coma, semble montrer une activité de plus en plus anormale, Brunel finit par douter : et si c’était vrai ? Et si Morlar avait été agressé par quelqu’un qui le connaissait bien, quelqu’un qui savait qu’il projetait de déclencher une catastrophe ? Et si, même dans le coma, le fantastique cerveau de Morlar avait conservé son implacable détermination et ses extraordinaires capacités ?

Il serait vraiment dommage d’en révéler plus sur ce film, qui réserve un certain nombre de surprises et de rebondissements. Ce qu’on peut en dire, c’est que l’enquête menée par Lino Ventura, qui nous replonge par des flash-backs dans la jeunesse, puis la vie de Morlar, est passionnante. Et Richard Burton, on ne le répètera jamais assez, est tout simplement fabuleux dans un rôle qui semble lui aller comme un gant. Son interprétation de ce Morlar qui est un personnage complexe, aux multiples facettes, souvent un salaud, parfois une victime et toujours d’une lucidité et d’une intelligence redoutables, est inoubliable… de même que son regard sombre, à la fois torturé et malveillant, qui plane sur le film du début à la fin.

Mais l’enquête policière n’est qu’une des composantes du film, et lorsque celle-ci est résolue, le film est loin d’être terminé. C’est même à ce moment là que le suspense atteint son apogée ! Car le mobile de l’assassin n’est pas ordinaire ... à tel point que Brunel va finir par se demande s’il ne vaudrait pas mieux débrancher les appareils qui maintiennent Morlar en vie !

Que dire de plus ? Que les dialogues sont excellents...Que la bande son est prenante... Et que la bande annonce ci-dessus en dit un peu trop, alors ... comme dirait Régis Laspales, c’est vous qui voyez !

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