Spider-Man 2
Peter Parker a beau posséder la force et les talents d’une araignée qui aurait taille humaine... ça ne l’aide pas beaucoup dans la vie de tous les jours. Sa petite amie s’est éloignée, sa tante (qui l’a élevé depuis la mort de ses parents) ne va pas fort ... et côté financier, ce n’est pas la joie non plus. En revanche, sa vie de super-héros va plutôt bien : Spider-Man fait désormais partie du paysage new-yorkais. Et combattre les méchants, avec ou sans super-pouvoirs, c’est devenu la routine... jusqu’à la transformation du docteur Otto Octavius en docteur Octopus !
On a le droit de trouver ce 2ème épisode de la saga Spider-Man un peu trop long et un peu trop verbeux ... Mais quand même, c’est impresionnant de voir à quel point Sam Raimi a compris, assimilé et s’est approprié le personnage de Peter Parker... de même qu’il est impressionnant de voir à quel point le casting "colle" parfaitement aux différents protagonistes.
On avait déjà noté les excellentes prestations de James Franco et Willem Dafoe, la formidable ressemblance de Daniel Gillies avec Jonah Jameson, son "alter ego" de BD ... mais que dire d’Alfred Molina, qui crève l’écran dans le rôle d’Octavius / Octopus ?
Quant au "couple" Tobey McGuire / Kirsten Dunst, il fonctionne toujours aussi bien ... à tel point que la majeure partie du film tourne autour de leurs amours contrariées par la vie secrète de Peter.
Car ce Spider-Man 2 ne fait pas dans la surenchère au niveau de l’action et des effets spéciaux. On est dans la continuité du premier, sans plus. Ce qui n’est déjà pas si mal ! Octopus est un ennemi particulièrement spectaculaire, et son combat avec le tisseur de toile dans et sur un train vaut bien ses affrontement virevoltants contre le bouffon vert !
Alors peut être que pour les amateurs d’action et de combats spectaculaires ... ce Spider-Man 2 pourra sembler un peu longuet. Mais Sam Raimi a le mérite de donner à ses personnages une épaisseur, une profondeur rares dans un film de ce genre, sans pour autant en rajouter dans le mélo et les violons... exactement comme dans les comics de chez Marvel, dont les planches laissaient une large place à la vie quotidienne et ordinaire de leurs héros.
Alors si la saga Spider-Man est à ce jour la meilleure du genre, c’est sans doute grâce au talent de Sam Raimi, qui en plus d’être un réalisateur de génie, a tout compris à la BD et à ce que les fans du tisseur de toile attendaient de son adaptation au cinéma !
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A noter, pour les amateurs de caméos, les présences furtives à l’écran de Stan Lee (le créateur de 90% des super-héros qu’on voit à l’écran depuis maintenant 10 ans) et de Bruce Campbell, grand ami de Sam Raimi et héros de la série des Evil Dead.
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