Joël Teixeira vous offre une saga de SF en téléchargement !
La bio de Joël, selon Joël lui-même : "J’ai près de cinquante ans. Je vis en France depuis l’âge de 8 ans. Je suis né dans un petit village de la péninsule ibérique, au Nord du Portugal. Je ne parlais pas un mot de français en arrivant. En primaire, j’ai passé deux ou trois mois en CP le temps d’apprendre les rudiments de la langue. Puis, passé direnctement en CE1, je devais encore avoir des lacunes à ce niveau, car la maîtresse que j’avais alors, m’a confié quelques livres de poésie d’auteurs classiques. Résultat : j’avais le premier prix de français à l’issue de l’année scolaire et je parlais à mes camarades un jargon étrange ; mélange de poésie et d’argot... Je n’ai pas eu un cursus scolaire prolongé faute de moyens financiers et peut-être, histoire de moeurs.... A 18 ans j’ai occupé mon premier emploi. Je suis à l’heure actuellle dans le domaine de l’informatique, autodidacte dans bien des domaines. Ma passsion de l’écriture n’est pas récente, mais l’idée d’écrire un premier roman date d’il y a environ 6 ans, encouragé que j’ai été par ceux qui lisaient des petits scénarios que j’écrivais sur des forums de jeux."
EXTRAIT 2
La porte du hangar roula sur ses rails et le Michel Ange s’envola docilement pour son premier vol. Lorsqu’il eut pris de la hauteur, Joe augmenta légèrement la puissance des propulseurs. Le paysage se transforma aussitôt en une sorte d’aquarelle floue et quelques dizaines de secondes plus tard, l’espace noir et profond était devant eux. Le premier vaisseau dalmo-terrien venait d’atteindre le grand vide. Elæis sourit intérieurement, en voyant à travers Joe, tant d’émerveillement et de crainte mélangés chez les membres de l’équipage. Ayant capté cette pensée, il décida de lui montrer de quel bois il était fait. Pour cela, il appuya à fond sur la manette des gaz et lorsque le radar montra la Terre comme une petite boule de la taille d’une orange, il se dit qu’il avait peut-être été un peu téméraire. Le temps de faire ce constat, un nouveau coup d’oil sur l’écran ne lui montrant que du noir, il fit d’énormes efforts pour ne pas paniquer. Elæis choisit ce moment pour venir à son secours.
— Joe, mon ami ! Vous semblez un peu désappointé. Est-ce que je peux vous aider ?
Il crut percevoir un brin d’ironie dans ces propos, mais décida de saisir la perche tendue, car il était véritablement désorienté depuis que sa planète mère avait disparu de l’écran. Il se souvint tout à coup de son enfance et de la peur qui le saisissait lorsque sa mère le laissait seul dans la chambre sans lumière et réalisait que les Terriens n’étaient que des enfants comparés à Elæis. Il lui répondit le plus sérieusement du monde.
— Oui, j’aimerais retourner à la maison !
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