Le Secret de la Pyramide
Alors que des personnes sans lien apparent entre elles meurent dans d’étranges circonstances, un certain Watson fait la connaissance d’un certain Holmes… Tous deux sont étudiants dans une prestigieuse école anglaise et sont sur le point, sans le savoir, de nouer une amitié qui durera plusieurs décennies. Ils ne savent pas non plus qu’ils vont être confrontés à une fantastique aventure…
Alors que Watson a tout du jeune plouc tout droit arrivé de sa campagne, Holmes fait déjà figure d’être supérieur. Son sens de l’observation et sa logique imparable font de lui le meilleur étudiant et, loin de se contenter de cela, il est également le meilleur dans le maniement de l’épée et a séduit la seule jeune femme de l’école (qui est la fille d’un des professeurs). Evidemment, cela crée de petites jalousies…
Mais même si Holmes entreprend d’enseigner à Watson quelques rudiments de l’esprit de déduction, même s’il relève à l’occasion les défis que d’autres étudiants lui lancent, il rêve d’occuper son esprit à des énigmes d’une toute autre ampleur. Et il est persuadé d’en avoir une sous les yeux avec les étranges décès constatés depuis quelques temps, même si le détective Lestrade, auquel il en a parlé, est convaincu du contraire. Ne pouvant compter sur le soutien de la police, Holmes se lance dans sa propre enquête. Et lorsque le père de son amie meurt à son tour, lui laissant un mystérieux indice, Holmes se lance sur la piste de l’assassin…
Clairement destiné à un jeune public, ces aventures relatant les débuts d’Holmes et Watson pourront également séduite les parents. Et il n’est nul besoin d’être fan du célèbre détective imaginé par Sir Arthur Conan Doyle pour cela.
Il faut dire que Spielberg et ses amis n’ont pas lésiné sur les moyens. Même si aucune « star » n’est au générique du film, la reconstitution de Londres au du siècle est tout à fait convaincante, l’école préfigure déjà les futurs décors de Poudlard (la magie en moins bien entendu) et certains effets spéciaux étaient pour l’époque révolutionnaires, notamment le chevalier en vitrail) premier personnage entièrement en images de synthèse (ancêtre des effets spéciaux numériques d’aujourd’hui) dans l’histoire du cinéma !
Le film est bien rythmé, ne manque pas d’humour, de suspense (certes un peu léger, mais quand même), d’émotion, de fantastique et tout cela parfaitement bien dosé. Les deux seuls bémols concernent certaines scènes, que l’on croirait issues d’Indiana Jones et le Temple Maudit sorti l’année précédente (mais évidemment, Spielberg a parfaitement le droit de se plagier lui-même…) et la faiblesse de certaines énigmes. On aurait aimé qu’Holmes fasse un plus la preuve de son brillant esprit en les résolvant avant le spectateur… ce qui n’est pas toujours le cas. Notamment pour la dernière ! Mais après tout... c’est pour un jeune public, non ?
1) Etonnamment, la fin du film laissait espérer une suite… qui n’a jamais vu le jour. Mais elle a moins le mérite de nous révéler l’origine du pire ennemi de Sherlock Holmes !
2) Certaines mauvaises langues n’hésitent pas à affirmer qu’il faut voir dans ce film l’origine d’Harry Potter. C’est peut être exagéré, notamment par rapport aux romans de J.K. Rowling. Pour ce qui est de la version cinématographique toutefois, on ne peut que se souvenir que Chris Columbus, scénariste du Secret de la Pyramide, réalisa ensuite les 2 premiers Harry Potter. Franchement, n’y a-t-il pas un petit air de famille entre l’antipathique Dudley Dudley et un certain Malfoy ? Et ce n’est pas le seul point commun ...
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