Les Chroniques de Riddick (The Chronicles of Riddick)
On retrouve le personnage de Riddick, qui avait crevé l’écran (grâce au charismatique Vin Diesel) dans Pitch Black et qui est désormais le seul et unique héros de ces chroniques, qui se situent dans une galaxie bien plus peuplée et complexe qu’il n’y paraissait dans le précédent épisode...
Retrouvé par des chasseurs de prime sur la planète sur laquelle il se cachait depuis 5 ans, Riddick sort de son isolement et rejoint Imam, qu’il avait sauvé dans Pitch Black et qu’il soupçonne de l’avoir trahi. Il rencontre à cette occasion une femme de la mystérieuse race des élémentales, qui lui apprend qu’il est peut être celui annoncé par une prophétie, et qu’à lui seul il apportera l’équilibre à l’univers, menacé par les Necromongers, une race de conquérants malfaisants. Selon elle, il serait le dernier des furieux ... euh, non, des Furyons, une race de redoutables guerriers, exterminée précisément par les Necromongers. Et comme par hasard, c’est le moment que choisissent ces derniers pour envahir la planète !
A la fois tiré par les cheveux, improbable et hautement prévisible, le scénario de ces Chroniques de Riddick n’est pas à la hauteur des moyens mis à la disposition de David Twohy, dont c’est pourtant habituellement le point fort. Il faut croire que certains réalisateurs sont plus à l’aise avec des productions à budget modéré qu’avec des blockbusters... En plus, Twohy ne semble pas particulièrement à l’aise avec les scènes d’action, nombreuses, du film : trop hachées, trop brouillonnes.
Heureusement, une fois passé la première demi-heure, on retrouve le Riddick qu’on avait apprécié dans l’épisode précédént. Emprisonné sur une planète au nom évocateur de Crematoria, on passe en effet du space opera échevelé à un film dont l’ambiance évoque davantage celle de Pitch Black, avec en outre une planète présentant une nouvelle fois des caractéristiques assez extraordinaires. Et là, comme par hasard, la mayonnaise prend à nouveau... jusqu’au moment où Riddick s’évade pour un final sans surprise, dans lequel il met fin, comme la prophétie l’avait annoncé, à la menace des Necromongers.
On se demande souvent, en sport : pourquoi changer une équipe qui gagne ? On pourrait se poser la même question avec ces Chroniques. David Twohy avait pourtant trouvé dans Pitch Black une recette gagnante, qu’il n’a que partiellement utilisée dans cette suite... on se demande bien pourquoi, car la seule partie du film qui fonctionne bien est précisément celle qui reprend ce qui avait fait le succès du précédent opus !
Dommage... car du coup, il se pourrait bien que ce 2ème épisode des aventures de Riddick soit également le dernier !
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