The Hole

Dans une prestigieuse école anglaise, un élève attire toute l’attention : Mike, une star du rock du genre beau gosse, dont toutes les filles sont amoureuses. Dont Liz, une étudiante assez quelconque et consciente de l’être. Par chance, elle va toutefois se retrouver avec Mike et un couple d’amis pour un week end loin de l’école, des parents et des paparazzis. Un ami a eux a en effet trouvé l’accès à un vieux bunker, dans lequel ils vont s’enfermer pour deux jours de folies façon "sex and drugs and rock n’ roll". Mais seule Liz en sortira... au bout de 18 jours, les trois autres étabt retrouvés morts. Mais que s’est-il passé au juste pendant ces 18 jours ?
Ca semblait bien (ou mal...) parti pour un teen movie des plus classiques, à base d’enfermement, d’hystérie, de traque par un tueur fou ou même de cannibalisme, mais finalement Nick Hamm a préféré opter pour un thriller psychologique qui nous maintient en haleine sans nous montrer grand chose, ou du moins sans avoir recours à des scènes de violence sanguinolentes.
Le ton et l’ambiance sont en fait donnés dès le début du générique, avec un musique de Clint Mansell qui colle parfaitement à l’ambiance souhaitée par le réalisateur, et la jeune Liz errant seule sur une route, l’air hagard, seule survivante d’un week end très prolongé.
On a alors droit, en images sous forme d’un flashback, à une première version des événements. Une version très flatteuse pour elle et dont on imagine facilement qu’il s’agit en partie d’une affabulation, qu’elle soit ou non volontaire... Et le film se poursuit avec une seconde version, puis une troisième... jusqu’à ce qu’enfin on découvre l’horreur de la réalité des événements.
C’est intelligent, bien réalisé et maîtrisé, avec une excellente bande son et une bande originale faisant appel à quelques bons morceaux d’une musique très actuelle, ainsi que de bons acteurs. C’est ainsi qu’on retrouve Keira Knightley, qui deviendra quelques années après un des principaux personnages de la saga Pirate des Caraïbes, mais aussi, dans le rôle du beau gosse, Desmond Harrington, plus connu pour son personnage de Joey Quinn dans la série Dexter.
Mais même si sa relative sobriété a valu à The Hole de recevoir le prix "Special Police" du Festival de Cognac, les amateurs de frissons que nous sommes (inutile de nier, si vous êtes en train de lire cet article, c’est probablement parce que vous êtes à la recherche d’un film d’horreur !) resteront un peu sur leur faim. On ne peut pas s’empêcher, en effet, d’imaginer ce qu’aurait pu donner ce film si Nick Hamm lui avait ajouté une dimension horrifique un peu plus consistante. Un film culte, peut être ?
Vous l’aurez sans doute ciompris, mais ce The Hole de 2001 n’a rien à voir avec celui de 2009, réalisé par Joe Dante.
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