Destination finale 5
En route dans un bus pour se rendre à un séminaire organisé par leur entreprise, alors que le bus est sur le point de s’engager sur un pont, Sam a une vision de la mort de ses collègues dans l’écroulement du pont. Il parvient à faire stopper le bus, juste avant que le pont sécroule réellement. Mais ce n’est que partie remise. Un à un, ses amis vont mourir dans des accidents d’une rare violence...
Le principe des Destination Finale n’a pas changé d’un iota depuis le début de la saga et ce cinquième opus ne fait pas exception à la règle : on sait que tous ceux qui ont échappé à la catastrophe vont mourir. La question est de savoir comment... et la réponse est : de la manière la plus horrible et le plus invraisemblable possible !
Parmi celles-ci, on appréciera tout particulièrement la séance d’acupuncture qui tourne mal et surtout la chirurgie de l’oeil au laser qui vire au cauchemar... Au passage, il faut signaler que le film s’éloigne de l’horreur débridée (et pas très convaincante) de Destination Finale 4, pour revenir à des morts tout aussi inattendues et imaginatives, mais plus réalistes et donc davantage crédibles.
Pour le reste, rien d’extraordinaire si ce n’est que le film exploite à fond les possibilités qu’offre la 3D en matière d’horreur. Il est vrai que le réalisateur Steven Quale a une certaine expérience en la matière, ayant largement contribué aux effets spéciaux et à la réalisation d’Avatar !
Rien d’extraordinaire à signaler non plus du côté des acteurs, comme (trop) souvent empruntés au monde des séries télévisées. Et comme dans Destination Finale 2, on ne peut que regretter que le personnage de Tony Todd (le redoutable Candyman) ne soit pas mieux exploité.
Quant au scénario, il se contente de reprendre l’idée déjà présente dans Destination Finale 3 d’un ordre prédéfini, en y rajoutant l’hypothèse (qui reste à vérifier...) qu’en tuant un innocent, ceux qui devaient mourir pourraient échapper à leur destin. La fin du film, en revanche, est assez bien trouvée et pourrait constituer une manière intelligente de "boucler la boucle" si la saga devait s’arrêter là. Mais on doute qu’Hollywood décide de stopper une saga aussi rentable que celle-ci !
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