World War Z
Ancien enquêteur de l’ONU, Gerry Lane, sa femme et ses deux filles se retrouvent coincés dans un bouchon en plein milieu de Philadelphie lorsque l’enfer se déchaîne : des hordes de zombies semblent déferler sur la ville, déclenchant la panique parmi la population. Désormais, c’est chacun pour soi... Heureusement pour lui, Gerry et sa famille sont récupérés par son ancien supérieur, qui lui explique la situation. L’humanité est menacée par une terrible pandémie, un virus qui se répand à la vitesse de l’éclair. Mais ce sauvetage a un prix : Gerry doit reprendre du service et partir à la recherche d’un antidote en compagnie de militaires et d’un scientifique spécialiste des virus. Pour cela, Gerry doit retrouver le "patient zéro", le premier à avoir été contaminé...
Inspiré d’un roman d’horreur à succès signé Max Brooks, qui est également l’auteur du célèbre Guide De Survie En Territoire Zombie, World War Z est parfaitement représentatif du blockbuster moderne.
Intriguant. L’idée d’un virus capable de transformer n’importe qui, en l’espace de 12 secondes après avoir été mordu, en une bête sauvage qui n’ a plus que la seule idée en tête de mordre à son tour tout ce qui bouge, s’avère assez fascinante... et on se rend vite compte qu’une seule morsule au milieu d’une foule suffit à déclencher une catastrophe, le nombre d’infectés augmentant à une vitesse exponentielle.
Spectaculaire. 190 millions de dollars pour un film de zombies, un genre qui ne demande généralement que de bons maquillages, c’est beaucoup... mais ça permet de réaliser quelques scènes d’anthologie, comme celle qui ouvre le film, comme celle qui se déroule dans un avion et surtout celle de l’attaque de Jerusalem... Même dans Starship Troopers ou Le Seigneur Des Anneaux, on n’avait jamais vu ça !
Rythmé. De l’action, encore de l’action, toujours de l’action. Trépidante et même un peu saoûlante, notamment les scènes où le réalisateur abuse simultanément des montages à 10 plans / seconde et des caméras parkinsoniennes...
Héroïque. Brad Pitt est un héros, un vrai, un dur. Rien ne l’arrête. La preuve, il survit même au crash d’un Boeing ! Il sauve une jeune femme de la contamination en l’amputant de l’avant bras d’un seul coup de machette (si, si, c’est facile à faire, même pas besoin de s’y reprendre à deux fois) et trouve tout seul comme un grand le moyen de vaincre les zombies en s’injectant tout seul comme un grand une maladie choisie au hasard dans un laboratoire rempli de virus tous plus mortels les uns que les autres...
Convenu. Un héros qui lutte pour sauver sa famille, une fin heureuse qui laisse la porte grande ouverte à une suite, des personnages secondaires stéréotypés
Vide. On n’est pas dans un film de George Romero et le film ne dénonce rien. On ne saura jamais d’où vient le virus et donc personne n’est responsable. L’armée fait ce qu’elle peut, les scientifiques font leur boulot, les survivants survivent et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, même s’il y a des zombies partout. Rien à voir non plus avec le réalisme et le pessimisme de Walking Dead et sa réflexion sur la fin de la civilisation. Quant aux zombies, personne ne fait le moindre effort pour les guérir, ce qui peut sembler assez curieux car après tout, il ne s’agit pas de morts-vivants, mais bien de zombies et on peut supposer qu’un vaccin pourrait sauver des centaines de millions de vies... Mais on s’en fout, c’est plus simple de tous les buter !
Divertissant. Le film est efficace, spectaculaire, les scènes d’action suffisamment variées et on n’a donc pas le temps de penser... Heureusement.
Oubliable. On se souviendra de Word War Z... au moins jusqu’à prochain blockbuster, dans un mois ou deux !
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