Moréa T1 & T2 - Le Sang Des Anges - L’Echine Du Dragon
En 2082, DWC est une des plus importantes méta-nationales de la planète. A cuba, qui est la nouvelle capitale économique de la planète, Moréa Doloniac est une obscure employée de la DWC. Mais elle est aussi une arrière petite nièce de Nathan Doloniac, fondateur de la DWC. Mais lorsque des commandos éliminent tous les membres de sa famille, Moréa échappe par miracle à la mort et se retrouve dernière survivante de sa famille, à la tête de la DWC. Entourée de trois vice-présidents ambitieux et comploteurs quçi ne lui feront aucun cadeau, Moréa va devoir apprendre à survivre... et comprendre comme elle a pu survivre à son assassinat. Car avant de ressusciter de manière inexplicable, elle abien été tuée...
Entre deux volumes de la saga Lanfeust et de celle des Maîtres Cartographes, l’infatigable et très prolifique Arleston crée une nouvelle série, Moréa, abandonnant la fantasy pour de la SF futuriste avec un arrière-plan fantastique. Car dans le monde imaginé par Arleston à la fin de 21ème siècle, les choses ont changé. Les Etats Unis semblent être devenus un état où règne le fanatisme religieux et, ironie du destin, Cuba est devenu la capitale du libéralisme économique (de quoi faire se retourner Fidel Castro dans sa tombe ) !
Mais l’originalité de Moréa ne réside pas dans ce contexte économique déjà vu et revu de nombreuses fois dans la SF, ni dans les luttes de pouvoir opposant différents dirigeants de grandes compagnies, elles aussi déjà vues (avec Largo Winch par exemple)... mais plutôt dans l’intrusion d’un élément fantastique dans le récit (attention spoiler !). Car Moréa appartient sans le savoir à une race immortelle, celle des Dragons, en lutte depuis bien longtemps contre celle des Anges, qui veulent conduire l’humanité dans le chaos.
Propulsée presque par hasard dirigeante de la DWC, Moréa se retrouve donc en première ligne de cette guerre invisible au commun des mortels, aidée par d’autres Dragons qui vont faire son éducation et la préparer à ce qui l’attend... c’est à dire des aventures qui vont la conduire aussi bien dans un bordel de la ville basse de La Havane qu’ aux Etats Chrétiens d’Amérique pour ce qui concerne les deux premiers volumes de la saga, qui se termine par un départ de Moréa pour...l’espace !
De l’action et de l’aventure, donc, mais aussi un scénario solide, de l’humour (on sait depuis Lanfeust qu’Arleston n’en manque pas), du charme avec une Moréa assez plantureuse et souvent en petite tenue et des dessins plutôt classiques mais séduisants de Thierry Labrosse... ces deux premiers albums ne révolutionnent pas le genre, mais ils ont tout ou presque pour plaire à un large public amateur de SF et de fantastique.
Commentaires (fermé)