Le Monde de Narnia
Londres, 2ème guerre mondiale. Pour échapper aux bombardements, 4 enfants sont envoyés par leur mère à la campagne, dans un manoir habité par un étrange professeur et où se trouve une armoire magique, qui va leur permettre de passer dans le monde de Narnia, peuplé de nombreuses créatures mythiques et d’animaux parlants. Là, ils apprennent que selon une prophétie, "deux filles d’Eve et deux fils d’Adam" sont destinés à régner sur Narnia ...
Le démarrage du film est un peu lent ... mais il faut savoir qu’il s’agit du début de ce qui devrait en principe devenir une grande saga, puisque les romans de C.S. Lewis comptent 7 volumes. Et lent ne signifie pas toujours inintéressant, surtout lorsqu’il s ’agit de faire connaissance avec les quatre personnages principaux : Lucy, une petite fille plutôt espiègle ; Susan, sa soeur un peu plus âgée mais plus timorée ; Edmund, le petit frère au caractère un peu torturé et Peter, l’aîné qui prend son rôle un peu trop au sérieux depuis le départ du père à la guerre...
Après quelques péripéties mineures, le film prend son envol lorsque les quatre frères et soeurs se retrouvent à Narnia. L’un deux, le jeune Edmund est capturé par la Sorcière Blanche alors que les trois autres, emmenés par Mr et Mme Castor, partent à la recherche du roi Aslan.
Ils finiront par le trouver mais il sera victime de la Sorcière Blanche et ce sont finalement les enfants qui devront conduire les troupes d’Aslan à la guerre, sous le commandement de Peter.
Panthères contre minotaures, rhincéros contre cyclopes, faunes contre loups, centaures contre ours, la bataille finale est spectaculaire ! D’autant que les effets spéciaux, notamment les maquillages (un oscar) sont particulièrement réussis et réalistes. Les techniques d’animation ou de morphing (difficile de dire où commence l’un et ou s’arrête l’autre) rendent les animaux incroyablement expressifs.
Pour ce qui concerne les acteurs, rien de transcendant à signaler, si ce n’est la prestation de Tilda Swanson, déjà remarquée dans le rôle de l’ange Gabriel dans Constantine et dont les traits si particuliers conviennent parfaitement à une sorcière blanche aussi antipathique que cruelle (mais dont les pouvoirs semblent assez limités et se résumer à transformer ses ennemis en statues).
Le film se termine sur une pirouette aussi habile que prometteuse pour la suite : une bonne dizaine d’années ayant passé, les 4 enfants devenus adultes redécouvrent le passage vers l’armoire magique, qu’ils franchissent pour découvrir qu’il ne s’est écoulé que quelques minutes dans notre monde ... et qui redeviennent du même coup les enfants qu’ils étaient avant leur escapade à Narnia !
On retrouvera donc les mêmes dans la suite : Le Prince Caspian !
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