Joël Teixeira vous offre une saga de SF en téléchargement !
La bio de Joël, selon Joël lui-même : "J’ai près de cinquante ans. Je vis en France depuis l’âge de 8 ans. Je suis né dans un petit village de la péninsule ibérique, au Nord du Portugal. Je ne parlais pas un mot de français en arrivant. En primaire, j’ai passé deux ou trois mois en CP le temps d’apprendre les rudiments de la langue. Puis, passé direnctement en CE1, je devais encore avoir des lacunes à ce niveau, car la maîtresse que j’avais alors, m’a confié quelques livres de poésie d’auteurs classiques. Résultat : j’avais le premier prix de français à l’issue de l’année scolaire et je parlais à mes camarades un jargon étrange ; mélange de poésie et d’argot... Je n’ai pas eu un cursus scolaire prolongé faute de moyens financiers et peut-être, histoire de moeurs.... A 18 ans j’ai occupé mon premier emploi. Je suis à l’heure actuellle dans le domaine de l’informatique, autodidacte dans bien des domaines. Ma passsion de l’écriture n’est pas récente, mais l’idée d’écrire un premier roman date d’il y a environ 6 ans, encouragé que j’ai été par ceux qui lisaient des petits scénarios que j’écrivais sur des forums de jeux."
EXTRAIT 6
Il était tellement envahi par cette lourde tristesse, qu’il en oublia de fermer la porte qui menait à son jardin secret. La voix faussement courroucée d’Elaeis tonna.
— Idiot de petit terrien ! Ne sais-tu pas que j’ai appris à t’aimer lorsque j’étais dans ton esprit. Ton corps n’est qu’un accessoire qui ouvre la porte à des plaisirs dont je peux me passer. Mais en plus d’ignorant, tu es vraiment un homme de peu de foi. Joe, mon ami, crois en moi et en tes amis qui te respectent. Tu es leur chef et ils ont depuis longtemps compris que ce qui t’anime, n’est rien d’autre que ton amour pour l’espèce humaine. Ils ont adopté tes idées, qui feront des Terriens une grande race. Si les sages avaient quelques doutes, moi je n’en ai pas.. Et je t’aime pt’it Joe. Je t’aime.
Joe avait les larmes aux yeux. Ela, cette jeune dame de 623 ans, venait de lui faire une déclaration d’amour, à lui, un infirme. Il usa de son humour pour se sortir de là.
— Merci de m’avoir remis les pieds sur terre.
— Voilà comment je te préfère ! Mais ton expression me semble un peu inadaptée, pour le moment du moins.
Avant qu’elle ne ponctue sa phrase par le même sourire mystérieux dont elle avait déjà fait usage, il se demanda si c’était une preuve de profonde sagesse que de pratiquer un tel humour en ces circonstances.
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