Terminator
Ridley Scott avait ré-inventé un nouveau genre en mèlant SF et horreur, James Cameron (jeune débutant à l’époque car ce n’était que son second film) en fait autant en mèlant SF et action. Et il lance du même coup la carrière d’Arnold Schwarzenegger qui a pris, avec ce film, un assez gros risque en acceptant ce rôle de méchant, qui va lui coller à la peau comme celui de Rocky Bablboa à son ami Stallone ! Le résultat est un film choc (du moins à l’époque), aujourd’hui devenu culte, avec 3 volets au cinéma, une série en préparation, des jeux vidéo ...
Pour ceux qui ne connaitraient pas l’histoire : dans un avenir pas si lointain où l’humanité est en guerre contre les machines, un cyborg(Arnold Schwarzenegger) est envoyé dans le passé (à Los Angeles en 1984) pour assassiner Sarah Connor, qui deviendra la mère de John Connor, futur chef de la résistance. Mais John Connor envoie un de ses hommes à sa poursuite, pour protéger Sarah Connor.
Tout, absolument tout, est réussi dans ce film. Le scénario, simple mais intelligent, et qui est une vraie mine d’or en terme de potentiel pour des suites ; un casting parfait, avec Arnold excellent en robot inexpressif (un rôle taillé sur mesure !?), une Linda Hamilton remarquable dans le rôle d’une Sarah Connor aussi fragile que dépassée par les événements (elle évoluera ensuite beaucoup dans Terminator 2), et un Michael Biehn parfaitement crédible dans son rôle de garde du corps venu du futur.
La réalisation de Cameron est impecable et, faute de moyens financiers peut être, ne fait pas dans le spectaculaire à outrance, ce qui ajoute au réalisme du film. La musique est remarquable, et a marqué les mémoires. Et le résultat est un film sombre, pessimiste, qui dégage l’impression inexorable que les héros luttent en vain et que même leur victoire finale n’épargnera pas à l’humanité le tragique destin qui l’attend.
Bref, c’est assez glacial et impressionnant. Tout comme les scènes mythiques du commissariat ou de l’auto-chirurgie occulaire du Terminator.
A voir et à revoir, avec un plaisir toujours intact.
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