Ultima
Personellement, j’ai fait connaissance avec la série des Ultima à la sortie de l’épisode 5. Je me souviens encore de mon étonnement en découvrant dans la boîte du jeu, outre les nombreuses disquettes (ça ne me rajeunit pas) et les nombreux manuels ...une carte en tissu ! Oui, vous avez bien lu ! Une carte des contrées à visiter, et en tissu ... le petit plus qui tout de suite vous « immerge » dans le jeu. Mais la série des Ultima, ce n’est pas que cela, c’est un univers immense là encore, et cohérent, avec un système de jeu hyper performant, quoiqu’un peu complexe à maîtriser, il faut l’avouer ...
Pour bien jouer à Ultima V, il fallait non seulement apprendre un alphabet un peu particulier, mais aussi faire l’effort d’apprendre à jeter de sorts ... Pas super compliqué, mais pas très intuitif non plus ... Mais une fois cet affort accompli ... quel plaisir ! Là encore, un peu comme dans Elite, on retrouve ce sentiment de liberté qui vous permet d’évoluer dans le jeu comme bon vous semble, à votre rythme, pour accomplir votre quête. Les pays, îles et villes à visiter ne manquent pas, et les personnages à rencontrer (avec lesquels il était indispensable de dialoguer) non plus ! Quant aux rencontres un peu plus désagréables, elles étaient aléatoires au fil des déplacements du / des héros (un seul au départ, mais qui constitue une équipe peu à peu) un peu selon le principe des combats Pokemon. Je n’ai pas eu le temps (j’ai passé un an et demi sur le 5ème épisode ...) de revisiter les épisodes 1 à 4 ... mais les suivants valent également le déplacement, avec une mention spéciale pour Ultima Underworld et son ambiance façon Doom (certains disent qu’Ultima a été le véritable précurseur des FPS, devançant de quelques mois le jeu Wolfenstein 3D).
Pas d’adaptation littéraire ou cinématographique à ce jour.
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