Doom
Doom a popularisé un nouveau type de jeu, inventé à ma connaissance par les mêmes programmeurs, qui avaient quelques temps avant accouché d’un jeu moins connu, Wolfenstein 3D, qui se déroulait dans un château nazi... même si certains disent que l’éditeur Origin avait inventé ce système de jeu quelques mois avant avec Ultima Underworld ...mais peu importe. La grande innovation de ce jeu, c’est de vous mettre dans la peau du type qui tient le fusil (ou la tronçonneuse, ou le lance grenade, ou l’arbalète, ou le couteau, ou n’importe quoi d’autre) qui apparaît sur l’écran, et qui vous sert à dégommer tout ce qui se met en travers de son (votre) chemin. Et c’est jouissif à l’extrême, un défouloir comme on en a rarement vu ! En plus, Doom a été un des premiers jeux à proposer un option « jeu en réseau », à l’époque où les processurs Intel ne s’appelaient pas encore Pentium... et ça fonctionnait pourtant parfaitement, vous pouvez me croire !
Comme toujours, l’original reste supérieur à presque toutes ses copies. Presque. Car certaines, soit par la qualité des décors, de la musique et des scénarii (je pense notamment aux Dark Forces, Jedi Knight et autres dérivés de Star Wars), soit par l’aspect tactique lié à un environnement militaire hyper-réaliste, sont parvenues à se démarquer de Doom. Mais quand même... Doom avait ce côté stressant et hyper-bourrin que peu de jeux ensuite ont su développer. Des couloirs et encore des couloirs (à tel point si vous aviez le malheur de jouer un peu trop logntemps le soir, vous continuiez à voir des couloirs en vous endormant), une ambiance sombre, des monstres avec de vraies gueules de monstres, qui surgissaient à l’improviste de recoins encore plus sombres ... Non, vraiment, on n’a guère fait mieux depuis, même si bien sur les graphismes et le son se sont améliorés... mais là n’est pas l’essentiel.
Il existe des bouquins (que je n’ai pas lus) et une adaptation au cinéma, pas si mauvaise que ça (en tout cas, on a vu pire)...
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