Pulse

Josh, un jeune informaticien, se suicide en se pendant avec un cable ethernet (ce qui est sans doute le comble de la dépression pour un geek)... Lorsque ses amis continuent s’perçoivent qu’ils continuent à recevoir des e-mails de sa part, il songent tout d’abord à un virus. Mais peu temps après, Mattie reçoit un étrange colis envoyé par Josh contenant des rouleaux de bande adhésive rouge et un message lui disant que cela permet de les empêcher d’entrer... Mais de qui Josh voulait-il parler ?
N’ayant pas (encore...) vu le film Kaïro dont Pulse est le remake, difficilde de porter un jugement comparatif. Certains puristes semblent considérer que le remake, trop formaté à la mode hollywoodienne, est loin d’atteindre le niveau de l’original... mais j’ai tendance à me méfier de ces jugements un peu trop formatés, eux aussi !
Ce qu’on peut dire, en visionnant Pulse sans avoir vu Kaïro avant, c’est que le scénario du film fonctionne plutôt bien. Mélanger une histoire de fantômes (un thème classique du cinéma asiatique) et d’informatique peut sembler a priori un peu curieux ... et c’est précisément l’intérêt de Pulse, qui nous change agréablement des histoires de maisons hantées, et des esprits malfaisants qui, pour une raison ou pour une autre, cherchent à prendre une quelconque revanche sur quelques individus.
Dans Pulse, c’est en effet à une véritable invasion de fantômes que nous avons affaire ! La faute à qui ? A des informaticiens qui, en travaillant sur un certain projet, ont généré des fréquences que personnes jusqu’àlors n’avaient utilisé, ce qui a ouvert une porte vers l’au-delà. Et la seule protection contre les envahisseurs semble être une certaine teinte de rouge (la couleur correspondant également à une fréquence, pour ceux qui auraient loupé le cours de physique correspondant)...
Et voilà comment un simple ordinateur peut provoquer la fin du monde que nous connaissons et le film se termine d’ailleurs par quelques images apocalyptiques...
Servi par quelques acteurs principalement issus des séries télévisées (Kristen Bell a été vue dans Heroes et Ian Somerhalder dans Lost), par des effets spéciaux plutôt sobres mais réussis et une réalisation pas trop tape-à-l’oeil mais pas très originale non plus, Pulse ne brille que par son scénario et son ambiance... mais c’est déjà beaucoup ! On peut toujours penser qu’avec une telle idée de départ, il aurait été possible de faire mieux, voire beaucoup mieux. Mais tel qu’il est, Pulse se démarque quand même de la production actuelle de films fantastiques et d’horreur et rien que pour cela, il mérite d’être vu.
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Ce thème de l’invasion du monde des vivants par les morts a été très peu exploité, que ce soit au cinéma ou dans la littérature. Seule exception notable : la saga Rupture Dans Le Réel, de Peter F. Hamilton.
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