La Faune de l’Espace
Difficile de l’affirmer, mais ce roman publié en 1950 et constitué de 4 nouvelles, pourrait bien être une des origines de Star Trek (avec le film Planète Interdite)... mais là n’est le sujet. La Faune de l’Espace, c’est la rencontre, au cours du voyage du vaisseau Le Fureteur, de 4 êtres et/ou espèces extra-terrestres différentes. Et tous ne sont pas de gentils E.T., loin de là !
Au delà des bestioles (ou civilisations) rencontrées, c’est toutefois une nouvelle science, le Nexialisme, qui constitue le fil conducteur du roman. Son seul et unique représentant, et héros du roman, est Elliott Grosvenor. Il est gentiment considéré au début du roman comme un junior, un représentant insignifiant d’une science mineure, perdu au milieu des brillants chimistes, des précieux métallurgistes, des importants biologistes, etc ...
Il se trouve toutefois que c’est lui, à chaque fois, qui permettra de résoudre les différentes crises que le vaisseau traversera. L’idée de Van Vogt est simple : les sciences tendant naturellement à aller vers une complexité et donc une spécialisation croissantes, les scientifiques de différentes branches deviennent incampables de communiquer entre eux, et l’humanité va avoir besoin d’une nouvelle science : une science généraliste, qui fera le lien et la synthèse entre les différentes spécialités.
C’est particulièrement flagrant dans l’univers confiné d’un vaisseau spatial, et Elliott Grosvenor ne tardera pas à s’imposer, en dépit de son jeune âge, comme le leader du vaisseau.
Grâce à lui, l’équipage du Fureteur échappera donc à un monstre affamé doté de puissants pouvoirs énergétiques, à un peuple qui plongera l’équipage du vaisseau dans la folie et le coma hypnotique en tentant simplement de communiquer par télépathie, à une créature surpuissante se reproduisant comme un Alien, et à un être inconnu d’une puissance inouïe, susceptible de suivre le Fureteur pour venir détruire la Terre ! Ouf, heureusement que Grosvenor était là ...
Bon, ça a un peu vieilli, il faut le reconnaître, mais ça reste une lecture agréable. Et pour ceux qui aiment ce genre là, je recommande sur le même thème Le Cerveau Solitaire de Jeff Sutton, et Le Titan de l’Espace, d’Yves Dermèze (qu’on a accusé d’avoir plagié Van Vogt, d’ailleurs)...
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