Les 4400 ( The 4400 )
Il faut le reconnaître, on est scotchés par les premiers épisodes. Ensuite, il y a du bon (et parfois de l’excellent) et du moins bon. Le scénario est génial, et même si on ne sait pas trop où on va, on espère que les auteurs, eux, le savent !
S’il y a une chose à reprocher aux 4400, c’est l’absence d’un vrai héros. Les personnages de Tom et Diana manquent de charisme et constituent davantage un fil conducteur que de véritables héros. Car les véritables héros, ce sont les 4400. On les découvre peu à peu (certains, pas tous, je vous rassure !), et on va efectivement s’intéresser à certains plus qu’à d’autres.
Certains épisodes, qui s’attachent plus particulièrement à l’un ou l’autre des 4400, sont parfois excellents, certains pouvoirs étant assez originaux.
Quant au fil conducteur de la série, il est assez simple et peut être résumé en deux questions : qui a kidnappé ces 4400 personnes, et pourquoi ?
Le rythme est assez lent (pas autant que celui de Lost, mais presque !), et l’ambiance est parfois assez proche de celles des X-Files, avec tout ce qu’on peut imaginer de complots et de manipulations de la part des différentes agences gouvernementales.
Mais au final, cela reste une très bonne série, à ne pas manquer. La série a d’ailleurs été créée par un transfuge de Star Trek, René Echevarria, qui a écit un grand nombres de scénarii de Star Trek Next Generation et Star Trek Deep Space Nine, ce qui constitue à mon sens un gage de qualité !