Pete Postlethwaite
Pete Postlethwaite avait ce qu’on appelle une "gueule", le genre de visage qui semble imprimer bien mieux la pellicule que ceux beaucoup plus lisses des jeunes premiers. On pense en le voyant à Lee Van Cleef, à Tommy Lee Jones, à Hugo Weaving ... à tous ces acteurs qui, en dépit de traits pas particulièrement avantageux, se sont fait une place dans le cinéma et pas uniquement dans des rôles de "méchants" !
Sa première apparition dans un film de SF correspond avec un tournant dans sa carrière, qui décolle véritablement avec Alien 3 en 1992.
La même année, il apparaît dans une production plus modeste mais pas inintéressante, Split Second (ou Killer Instinct), dans lequel il a le rôle pas très sympathique du flic qui a fait un rapport sur un de ses collègues (Rutger Hauer).
En 1996, on le retrouve dans l’excellent Coeur de Dragon de Rob Cohen, dans lequel il interpète un personnage assez amusant, un moine poète décidant d’accompagner le héros (Dennis Quaid) pour pouvoir raconter ses aventures , ainsi que dans Crimetime, un thriller futuriste.
L’année suivante, il renoue avec les superproductions en devenant Roland Tembo, un redoutable chasseurs de grands fauves, dans Le Monde Perdu : Jurassic Park, dans lesquel il impressionne Steven Spielberg à tel point que celui-ci dira de lui qu’il est le meilleur acteur du monde !
Il faudra ensuite attendre presque dix ans, avant de le retrouver dans l’étonnant Aeon Flux de Karyn Kusama, puis dans le remake américain du film japonais Dark Water.
En 2006, il est le père Brennan dans 666 : La Malédiction, le remake de La Malédiction de Richard Donner.
En 2009, il devient William Crowthorn, le père de famille qui recueille Solomon Kane lorsque celui-ci renonce à la violence, avant d’interprèter l’année suivante le père adoptif de Persée, le pêcheur Spyros, dans Le Choc Des Titans de Louis Leterrier
La même année, c’est à nouveau dans un rôle de père qu’on le retrouve dans Inception, dans lequel il devenait Maurice Fischer, le vieux milliardaire mourant... avant malheureusement de décéder lui-même, début 2011.
Petite anecdote amusante : Pete Postlethwaite répondait généralement aux compliments par des plaisanteries... Et il avait répondu à celui - particulièrement énorme - de Spielberg en disant qu’il ne se voyait pas comme une star et que de toute façon, pour écrire son nom en lettres de lumière, ça demanderait trop d’ampoules !
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