Le Cerveau d’Acier ( Colossus : The Forbin Project )
C’est vrai, le Cerveau d’Acier est sorti après 2001 l’Odyssée de l’Espace... mais le roman dont il est inspiré était sorti avant ! Donc il n’est pas question ici de plagiat, d’autant que notre ami HAL s’est contenté de poser des problèmes à une poignée d’astronautes, alors que notre Cerveau d’Acier va, lui, prendre le contrôle de toute la planète ! Du coup, il va inspirer James Cameron pour son Terminator (Colossus étant clairement l’ancêtre de Skynet) qui pourrait très bien être une suite du Cerveau d’Acier !
C’est étonnant comme 2 films sortis avec 2 ans d’écart peuvent sembler aussi différents. On aime ou on n’aime pas 2001, mais ses images semblent récentes ... alors que celles du Cerveau d’Acier (pourtant sorti 2 ans après) ont pris un terrible coup de vieux. La faute aussi, probablement, au réalisateur, qui a adopté un style et un type de narration très proche de ceux qu’on peut trouver dans certains films des années 50.
Tout commence lorsque le docteur Charles Forbin annonce officiellement le "branchement" de Colossus, superordinateur chargé de contrôler la défense américaine, et notamment son armement nucléaire. Mais la situation dérape très vite, lorsque Colossus détecte l’existence d’un autre système équivalent côté soviétique, baptisé Guardian. Les deux machines se mettent alors à échanger des informations, et échappent rapidement à tout contrôle.
Les différentes tentatives des scientifiques des deux bords pour déconnecter leurs ordinateurs ou les désarmer échoueront, et Colossus se prolamera finalement maître du monde, pour le plus grand bien de l’humanité (annçant au passage qu’il abolit la guerre, la famine, mais aussi la supopulation, ce qui est plus inquiétant. Mais le film se termine ainsi, sur une note ambigüe, l’ordinateur déclarant que les hommes apprendront finalement à l’aimer...
En dépit des défauts cités précedemment, ce film possède un certain charme et reste intéressant. Le suspense fonctionne plutôt bien ; la réalisation, sans être géniale, est efficace et le thème reste d’actualité ...
Un must pour les amateurs de vieux films inconnus !
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