Le Vol du Navigator ( Flight of the Navigator )
Les américains qui, eux, ont eu la chance de le voir au cinéma ne s’y sont d’ailleurs pas trompés, et le film est aujourd’hui considéré comme culte par la génération qui l’a vu dans sa jeunesse. Avec Tron, c’est sans doute la plus belle réussite de Disney en matière de Science Fiction à l’époque, très loin devant Le Trou Noir, plutôt décevant.
David est un jeune garçon de 12 ans qui, un soir, tombe dans un fossé et perd connaissance. Il revient à lui ... mais va rapidement se rendre compte que beaucoup de choses ont changé : 8 années ont passé !
Mais David n’a pas changé, il a toujours 12 ans ... et des examens approfondis vont révéler que son cerveau contient d’étranges données. Et que ces données ont quelque chose à voir avec ... un vaisseau spatial d’origine extra-terrestre, que les autorités ont récupéré récemment après qu’il ait heurté des lignes à haute tension.
On apprend rapidement que David a été emmené loin, très loin, à des vitesses supra-luminiques,d’où le phénomène de dilatation temporelle (quelques heures pour lui, 8 ans pour la Terre) et que son cerveau a été rempli de données diverses... dont des cartes spatiales.
Evidemment David est sous bonne garde ... mais il parvient à s’enfuir et à pénétrer dans le vaisseau. Et c’est là que les choses sérieuses commencent. Le vaisseau revient à la vie, et David fait connaissance avec Max, un étrange robot qui pilote le vaisseau et qui lui explique sa mission : collecter différentes formes de vie pour les amener sur sa planète pour analyse avant des les ramener chez elles. Problème : le choc avec les lignes à haute tension a effacé les cartes spatiales de sa mémoire ! Il a donc besoin de celles qui sont dans le cerveau de David !
En résumé, ce petit film part d’une situation tout à fait anodine pour dériver peu à peu vers la Science Fiction la plus débridée et la plus délirante, et c’est très, très sympathique. L’humour est certes avant tout destiné à un public de jeunes, mais un adulte normalement constitué et pas totalement irrécupérable devrait néanmoins sourire à plusieurs reprises ...et plus si affinités !
On retrouve bien entendu l’inévitable boule de poil "à la Disney", sorte de mini-gremlin, très mignon, et des tas de créatures au look improbable.
Mais en plus de l’humour, l’autre grande réussite du film est la qualité de ses effets spéciaux, notamment ceux liés au vaisseau. Je ne crois pas avoir vu avant ce film un vaisseau spatial animé par des techniques de morphing ... car ce vaisseau est capable de se transformer... prenant des formes gentiment arrondies, genre goutte d’eau, pour de petites balades atmosphériques, avant de se profiler comme une Lamborghini pour laisser sur place n’importe quel avion de chasse terrien ! Et ce n’est pas tout... ce qu’il peut faire vers l’avant, il peut le faire vers l’arrière, le haut, le bas ... sous l’eau, dans l’air ou dans l’espace, avec une accélération quasi instantanée ! C’est beau, c’est parfois surprenant, et c’est toujours spectaculaire.
Quant à Max le robot ... mieux vaut vous laisser le plaisir de découvrir par vous même ce qui lui arrive lorsqu’il se branche sur le cerveau de David pour récupérer les cartes !
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Signalons, pour l’anecdote, la présence de Sarah Jessica Parker (qui a remporté un nombre incalculable de prix pour la série Sex and the City) dans le rôle de la jeune infirmière qui sympathise avec David.
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