Don’t Be Afraid Of The Dark
Alex, un décorateur, et sa compagne Kim emménagent dans un vieux manoir ayant appartenu à un peintre du nom de Backwood, disparu avec son fils dans d’étranges circonstances, dans le but de le restaurer. Ils sont accompagnés de Sally, la fille d’Alex, que sa mère a finalement décidé de lui confier pour qu’elle vive avec eux. Perturbée, la petite fille se sent seule, abandonnée, ne s’entend pas avec sa belle-mère et est persuadée que personne ne l’aime. Alorsqu’elle explore sa nouvelle demeure, attirée par des voix étranges, elle découvre un sous-sol caché et dans ce sous-sol, ce qui ressemble à une cheminée, obstruée par une plaque d’acier. Sous l’influence des voix, Sally retire les écrous qui maintenaient la plaque en place et libère d’étranges créatures...
Une famille qui vient s’installer dans un manoir aussi immense qu’inquiétant, cela n’a rien de bien nouveau et le film ne déroge d’ailleurs pas aux clichés du genre.
Heureusement, le scénario signé Guillermo Del Toro nous change un peu des maison bâties sur des cimetières ou hantées par les esprits de ses anciens occupants précédemment massacrés...
On ne saura peut être jamais d’où viennent ces petites créatures aussi insupportables que des gremlins (et bien plus dangereuses), mais leur existence même est assez fascinante, de même que leur mauvaise habitude, à chaque fois que de nouveaux occupants s’installent, de prendre un des membres de la famille pour le transformer en un des leurs... sans oublier cet étrange appétit pour les dents, qui suggère qu’elles pourraient bien être à l’origine de la légende de la petite souris !
Réalisé par un inconnu (mais sans doute choisi par Guillermo Del Toro), le film bénéficie de la présence de deux stars, Katie Holmes (ex-épouse de Tom Cruise, déjà vue dans Intuitions de Sam Raimi ainsi que dans Batman Begins ) et Guy Pearce (La Machine A Explorer Le Temps, La Route, Prometheus*).
Mais eux ne sont là que pour faire de la figuration, ou presque... et la véritable star du film (outre ses créatures très réussies), c’est la petite Sally, alias Bailee Madison, qui se démène comme un beau (petit) diable pendant tout le film pour faire comprendre à ses crétins de parents qu’il y a dans leur maison de véritables (petits aussi ) monstres et que ce n’est pas un psy pour enfants qui va les faire disparaître !
Il n’aurait pas fallu grand chose de plus pour que Don’t Be Afraid Of The Dark fasse partie des meilleurs films du genre. Malheureusement, il reste quand même un peu trop grand public et un peu trop prévisible pour mériter mieux qu’une mention "bien". Mais ce n’est déjà pas si mal !
* On pourrait aussi citer Lock Out, mais bon...